Blaaz résolu à quitter définitivement le Bénin ?

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Omega Pro : le rappeur béninois Blaaz cité dans une autre affaire d'arnaque

PDG du Groupe Alure, une entreprise installée à Omaha aux USA, le chanteur et entrepreneur béninois, Blaaz a fait une déclaration récemment sur sa page Facebook au sujet de son pays. Cette publication suscite des interrogations.

Ce que Blaaz pense du Bénin

Alors qu’il parlait de Alain Capo-Chichi, l’entrepreneur béninois installé en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années, Blaaz déclare « le temps est le second nom de Dieu ! Benin = Cimetière de toutes les ambitions. Je l’ai dit et redit. Nul n’est prophète chez soi dit-on. Renié chez lui, valorisé en Côte d’Ivoire ».

En effet, Alain Capo-Chichi a remporté en début de semaine, le prix mondial de l’alphabétisation 2023. Ce prix lui a été décerné par l’Université d’Oxford pour ses efforts exceptionnels en faveur de l’alphabétisation. C’était à la faveur du 5e Sommet mondial sur l’alphabétisation, à Londres au Royaume-Uni. Directeur général du Groupe Cerco, Alain Capo-Chichi est l’inventeur du smartphone ‘‘Open G’’ qui permet aux personnes de communiquer dans au moins six langues en Côte d’Ivoire.

En effet, beaucoup ont partagé ces propos tenus par Blaaz au sujet du Bénin. « Vérité absolue. Ce pays a ce côté de malsain que je ne comprends pas. Dès que tu entames quelque chose, tant que tu n’es favorable aux politiques du moment, on t’asphyxie avec les impôts. On te chasse. On ne voit même pas l’importance et l’impact du projet sur la population. Que c’est méchant! Le docteur Capo-chichi en a été victime. Mais récupéré ailleurs », a commenté un internaute.

« Je ne sais pas pourquoi nos autorités ont laissé ce monsieur plein d’ambitions et d’idées innovatrices. Il avait même pleuré à l’ORTB lorsqu’on lui avait infligé les peines l’obligeant à abandonner ses entreprises du pays. Ils disent que la jeunesse paresse et n’a pas d’idées, mais lorsque l’on veut prospérer, ils  bloquent. C’est notre jeunesse qui perd », se désole un autre.

En 2018, les autorités béninoises ont estimé que l’Institut Cerco, la première école privée en informatique du Bénin et de l’espace Cames, n’a pas d’agrément. Alain Capo- Chichi avait adressé un message au chef de l’Etat de sauver l’œuvre de sa vie. « En tant que père de la nation, je vous prie de ne pas laisser tuer ce que j’ai construit depuis l’âge de 19 ans : Cerco. Cerco, l’Afrique et sa jeunesse, c’est ma vie et mon travail acharné », avait-il plaidé. Il a demandé à Patrice Talon de ne pas croire ceux qui lui disent  que l’Institut Cerco n’a pas d’agrément. « On vous a dit que je n’ai pas d’agrément .Ce n’est pas vrai et je vous prie de demander les textes et décrets qui régissent nos établissements » dit-il. Mais son cri de cœur n’a pas été entendu. Il a dû quitter le Bénin.

S’inspirant de cette mésaventure de Alain Capo- Chichi, Blaaz compterait-il s’installer définitivement hors du Bénin ? En tout cas, alors que beaucoup de personnes incriminent Blaaz pour n’avoir pas installé une entreprise dans son propre pays, la réponse du chanteur a été claire. L’artiste a indiqué avoir fait l’expérience dans le passé, mais il aurait été déçu.

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