L’affaire entre l’influenceuse et actrice ivoirienne Emma Lohoues et l’homme d’affaires Ibrahim Touré prend une nouvelle ampleur. Après avoir été poursuivie en 2024 pour 250 millions de francs CFA en raison de supposées dégradations dans une maison en location, Emma Lohoues passe à l’offensive.
L’image d’Emma Lohoues au cœur de l’affaire
Emma Lohoues réclame aujourd’hui 850 millions de francs CFA pour « atteinte à son image ». Selon elle, la médiatisation excessive de cette affaire aurait gravement nui à sa réputation et à ses activités professionnelles. « Cette affaire a été largement relayée sur les réseaux sociaux et dans les médias, souvent avec des informations inexactes qui ont terni mon image », affirme Emma Lohoues. Suivie par des milliers d’admirateurs, elle estime que cette polémique a mis en péril ses collaborations et son influence dans le monde de la mode et du divertissement.
Dans un univers où la notoriété est une valeur monétisable, l’impact d’une mauvaise presse peut être dévastateur. Les avocats d’Emma Lohoues s’appuient sur cet argument pour justifier la demande de réparation. Ils dénoncent une « tentative délibérée de nuire à son image » et affirment que leur cliente a subi un préjudice financier et moral considérable.
De son côté, Ibrahim Touré devra prouver que ses accusations de dégradations n’étaient pas destinées à porter atteinte à l’image de l’influenceuse. Si ses allégations sont fondées, la justice devra alors évaluer si la médiatisation de l’affaire relevait du droit à l’information ou si elle a dépassé ce cadre pour devenir une atteinte à la réputation de la star ivoirienne.
Une affaire qui relance le débat sur l’image publique
Au-delà de cette bataille judiciaire, l’affaire Emma Lohoues pose une question plus large : dans un monde où l’image publique est un levier économique majeur, comment distinguer la critique légitime de la diffamation ?
L’issue de ce procès pourrait créer un précédent en matière de protection de l’image des personnalités publiques face aux polémiques médiatiques. En attendant, l’opinion publique reste divisée sur la légitimité de cette demande de compensation, tandis que les avocats des deux parties affûtent leurs arguments pour la suite du procès.
