L’artiste camerounaise Blanche Bailly a été amenée de force le mardi 4 octobre, au commissariat central de Buéa. La presse locale rapporte qu’elle serait impliquée dans un dossier de vol.
Blanche Bailly promet de déballer toute la vérité sur l’affaire
« J’ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd’hui, j’en suis témoin. Merci à tous pour l’inquiétude, les appels, les SMS, et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde. Je prie pour avoir la force d’expliquer la VRAIE histoire et comment mon fils et moi avons été traités aujourd’hui. Je ne resterai pas silencieuse. Je ne souhaiterais pas ce qui m’est arrivé aujourd’hui à mon pire ennemi. Merci », a écrit la chanteuse Blanche Bailly sur sa page dans la soirée du mardi.
En effet, suite à son arrestation à son domicile, Blanche Bailly a été libérée quelques heures plus tard, après avoir donné sa version des faits. Notons que la chanteuse a été brutalisée avant d’être amenée. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, on voit que l’artiste a été conduite de force, face à son refus de suivre les agents de police.
En attendant que l’auteure du titre à succès Bonbon, livre aux internautes sa version des faits, la presse camerounaise de son côté, rapporte que Blanche Bailly aurait acheté un réfrigérateur volé. Le propriétaire de l’objet volé, identifié comme une célébrité camerounaise, aurait porté plainte. Les enquêtes ont conduit à l’arrestation de celui qui a vendu le réfrigérateur à la chanteuse.
Selon la même source, toute tentative de coopérer avec Blanche Bailly en vue de situer les responsabilités, tout en préservant son image en tant que célébrité, a été vaine.
Des internautes dénoncent l’attitude de Blanche Bailly
Même si la vidéo de l’arrestation de la chanteuse camerounaise, montre qu’elle a été victime d’une violence policière, de nombreux internautes pensent qu’elle a été en partie responsable de cette situation. « C’est bien de t’expliquer d’abord sur le pourquoi de ton arrestation d’abord, tu n’as sensibilisé personne rassure toi, c’est une invitation à la révolte ce que tu as fait. Je te rappelle qu’il y a la violence d’un côté, et la violence « légitime » d’un autre côté, et seul l’État a le droit de faire recours à ce deuxième type de violence au cas où ! Tu n’as pas raison ! », a commenté un internaute.
L’artiste comédienne Poumpoum a aussi réagi. « Je suis désolée ma belle, je suis contre la violence sur la femme, mais toi-même, tu n’as pas été claire. Quand on n’a rien à se reprocher, on coopère […] Dans la vidéo, le monsieur a été très poli. Respectez souvent le travail des autres. Peu importe le statut qu’on peut avoir. La police ne débarque jamais chez quelqu’un sans avoir perçu une autorisation d’arrêt et tu sais certainement le pourquoi tu ne voulais pas coopérer », a-t-elle dit en substance à Blanche Bailly.