Après plusieurs semaines de silence, la slameuse camerounaise Lydol fait une apparition remarquée sur les réseaux sociaux. Très affectée par la récente affaire judiciaire impliquant son père, accusé du meurtre d’un enfant, l’artiste tente un retour discret mais fort en émotions. Malgré son absence de responsabilité directe, Lydol a été violemment prise pour cible sur la toile, comme si elle portait elle-même le poids du drame. Elle revient aujourd’hui avec un slam introspectif, mais les critiques, elles, ne désarment pas.
L’ombre d’un drame familial
Le nom de Lydol a été lié bien malgré elle à une affaire sordide qui a secoué le Cameroun. Son père a été accusé du meurtre d’un enfant, un crime ignoble qui a profondément choqué l’opinion publique. Bien qu’elle n’ait joué aucun rôle dans les faits, la slameuse a été ciblée de manière virulente sur les réseaux sociaux. « On dirait que c’est elle qui a tué l’enfant », commentent plusieurs internautes, oubliant que la justice distingue les individus, même au sein d’une même famille.
Dans ce climat pesant, Lydol s’était tue. Elle avait choisi le silence, sans doute pour se préserver. Certains y ont vu un aveu, d’autres une stratégie. Pourtant, il n’est pas facile pour une personnalité publique de continuer à vivre normalement quand sa vie privée est marquée par un tel drame. Sa posture prudente n’a pas suffi à faire taire les critiques, bien au contraire.
Un slam comme cri du cœur
Ce n’est que récemment, près de deux mois après le début de l’affaire, que Lydol est réapparue sur sa page Facebook. Dans une vidéo sobre, elle déclame un slam empreint de douleur, de questionnements et de dignité. Le visage fermé, elle livre un message lourd de sens, visiblement toujours affectée par le poids de l’injustice sociale qui pèse sur elle.
Cependant, même ce retour poétique n’a pas désarmé ses détracteurs. Les commentaires sont encore nombreux à remettre en cause sa sincérité, voire à l’accuser de vouloir « se faire pardonner » un acte qu’elle n’a jamais commis. Ce rejet interpelle sur la violence numérique et sur la difficulté pour les figures publiques de se reconstruire face aux tempêtes médiatiques.
