Dans un contexte politique tumultueux au Niger, Zazia Bazoum, la fille du président déchu, Mohamed Bazoum a pris la parole pour la première fois depuis le renversement de son père. Son intervention, chargée d’émotion et de gravité, offre un aperçu unique de la complexité de la situation politique actuelle dans le pays.
Mohamed Bazoum ne démissionne pas
Mohamed Bazoum a « décidé de se battre pour la sauvegarde de la démocratie », assure sa fille, Zazia Bazoum dans une lettre ouverte publiée dans le quotidien français Le Figaro. Elle demande la libération de son père, retenu séquestré au palais présidentiel, et le « rétablissement de l’ordre constitutionnel » au Niger. Elle rappelle que son père a été « démocratiquement élu » et estime qu’il « a su marquer les esprits positivement, autant sur le plan national qu’international ». « Il a fait de la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance son principal combat…Aujourd’hui, pris en otage avec sa famille, il ne démissionne pas car il tient aux valeurs démocratiques et a toujours combattu les régimes militaires…Il se bat et se sacrifie pour l’avenir de notre cher pays, le Niger, pour le Sahel et pour toute l’Afrique de l’Ouest », poursuit Zazia Bazoum.
La prise de parole de Zazia Bazoum n’est pas anodine dans le climat politique actuel du Niger. Elle a choisi de briser le silence à un moment où le pays est en proie à des tensions politiques et sociales. Ses mots ont le potentiel de rallier les partisans de son père et de créer un mouvement de résistance contre le régime actuel. En outre, sa déclaration pourrait servir de catalyseur pour un dialogue national sur la gouvernance et la démocratie. Elle a souligné l’importance de la stabilité et de la paix, des valeurs qui ont été mises à mal depuis le coup d’État.
Les répercussions politiques : quel avenir pour le Niger ?
La déclaration de Zazia Bazoum intervient dans un contexte où le Niger fait face à des défis majeurs, notamment en matière de sécurité et de développement. Son discours pourrait avoir des répercussions sur la manière dont le pays aborde ces questions. Elle risque de polariser davantage la situation politique, en donnant lieu à des réactions variées de la part des différents acteurs politiques.
C’est l’enfanterisme pure de sa part. Le mieux pour elle, c’est d’aller connaître le de ses arrières grands parents en Libye.