À travers la décision N° 2023-078/AN/PT du 28 avril 2023, l’ex- député de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), Hyppolite Hazoumè a été nommé au poste de chargé de mission du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou. La journaliste Angela Kpeidja, présidente de l’ONG N’aie pas peur note une erreur monumentale dans sa promotion alors qu’il est impliqué dans une affaire de viol pendant devant la justice. L’ancien député est accusé d’agression sexuelle sur sa secrétaire. Le dossier a été renvoyé en instruction pour son inculpation.
La réaction d’Angela Kpeidja
Selon Angela Kpeidja, « c’est une honte nationale pour un pays qui clame l’équité du genre et donne l’impression de lutter farouchement contre les violences faites aux femmes! », de promotion un ancien député impliqué dans une affaire de viol. « Le Président de l’assemblée a promu l’ancien député présumé violeur. Évidement l’adage dit : « Qui se ressemblent s’assemblent!» Si non, comment comprendre que malgré la procédure judiciaire en cours, cet ancien député soit nommé à un poste aussi prestigieux ? Il est accusé d’avoir violé sa secrétaire. Le dossier a été renvoyé en instruction pour son inculpation et vlan, il est désormais chargé de mission du Président de l’assemblée ! Koiiiii », a-t-elle déclaré écrit ce vendredi 5 mai 2023 sur sa page Facebook.
Angela Kpeidja poursuit et souligne : « Ça sent mauvais M. Louis VLAVONOU. Cette nomination est une dérive nauséabonde, intolérable, et honteuse pour une institution garante des lois de la république. Et quelle contradiction entre l’excellence prônée par le gouvernement et les compétences douteuses de ce Monsieur! C’est sans nul doute, un camouflet infligé aux victimes de H. !!! Sans oublier les autres qui vont s’enfermer davantage dans le silence. N’est- ce pas aussi un discrédit jeté sur les femmes, députées? Peut-être doivent-elles se taire et subir les mêmes choses pour espérer avoir une place dans ces instances de décision… Il est aussi clair aujourd’hui que les politiques sont les grands organisateurs du vandalisme de la dignité des femmes béninoises. Ils usent de leur position sociale pour abuser des femmes et de nos filles dans l’impunité totale. La justice quant à elle a la gâchette facile quand il s’agit des simples citoyens !!!!». « La gangrène vient du haut et ils ne s’en cachent même plus! C’est dommage et honteux !!!! Votre avis m’intéresse … », a-t-elle conclu.