Entre le confort des bureaux et un touche-à-tout, le jeune béninois Alain Domingo préfère,…

C’est avec le visage tout rayonnant que le jeune influenceur béninois, Alain Domingo partage régulièrement sur sa page Facebook du même nom, son quotidien avec ses abonnés. Des images et vidéos qui présentent l’homme au milieu de plusieurs domaines d’activité. Votre média chic-infos a reçu en exclusivité, Alain Domingo. Il nous parle de ses expériences.  

L’intégralité de l’entretien avec Alain Domingo

Que faites-vous Alain Domingo ?

Je me définis un peu comme ‘’Toutiste’’, c’est-à-dire que ce que je trouve, je fais. Je ne refuse rien pourvu que je trouve mon argent.

Avez-vous suivi une formation professionnelle à la base ?

Oui, j’ai un BTS en management des ressources humaines.

Pourquoi vous ne travaillez pas en tant que professionnel des ressources humaines, et vous êtes devenu un ‘’toutiste’’ comme vous vous surnommez ?

Après le BTS, j’ai enchaîné plusieurs stages qui n’ont pas débouché sur un emploi. C’était les ‘’va m’acheter bouillie’’. Rien de concret, on ne m’apprenait. J’avais des charges, et je ne pouvais me laisser aller. Du coup, j’ai arrêté et je me suis mis à apprendre sur le tas.

Pendant combien de temps environ vous avez été stagiaire?

Pendant environ un an.

Qu’elles sont donc ces activités que vous avez apprises sur le tas ?

Je fais le jardinage que je maîtrise et que j’affectionne beaucoup. La peinture, le carrelage, juste les connaissances de bases. Bref, tout ce qui a rapport avec la construction.

À vous lire sur les réseaux sociaux, on peut dire que vous y plaisez beaucoup. Est-ce qu’il n’arrive pas que vous receviez des critiques ? N’y a-t-il pas des amis qui se moquent de vous ?

Au début, les amis avec qui j’ai étudié, trouvaient ça bizarre. Certains se sont moqués. Mais j’ai une qui est devenue une sœur, qui m’a toujours soutenu et a toujours été fière de moi dès le départ. Il s’agit de ma binôme de stage Laty Salao. Mais moi je ne me préoccupe pas de tout cela, le plus important, c’est de pouvoir payer les factures et vivre, c’est tout.

Qu’est-ce qui vous a amené à créer une page Facebook ?

C’est pour montrer aux jeunes comme moi qu’il n’y a pas de honte à avoir à faire de petits jobs. Chaque jour, je partage mes journées avec mes abonnés. Si ça peut impacter quelqu’un tant mieux, le cas contraire, moi j’y prends plaisir.

Vous annoncez depuis quelques jours, un événement prévu pour le 12 prochain. De quoi s’agit-il ?

C’est en fait une façon de dire merci à Dieu. Il s’agit de réunir des jeunes autour d’un idéal commun ; celui de célébrer la vie en pleine nature. Ça va se passer à Tori Bossito. Le dress code, c’est du blanc sur blanc. La participation est à trois milles francs. Il y aura des causeries, échanges, adorations. Voilà ; c’est un peu ça.

Depuis la semaine dernière, la toile est agitée suite à la vidéo de Vano Baby qui demande au président Patrice Talon de revoir les peines de prison affligées aux cybercriminels. En tant que jeune influenceur et  surtout quelqu’un qui a décidé de travailler dur pour gagner sa vie, que pensez-vous de cette actualité ?

En tant que jeune artiste, Vano est dans son rôle de vouloir racheter la jeunesse béninoise en demandant au président une seconde chance à cette jeunesse. Je ne vais pas forcément m’opiner sur la vidéo de Vano qui demande au président de revoir sa position par rapport aux peines affligées aux jeunes cybercriminels. Pour ma part, l’essentiel dans la vie, est de travailler dur, de croire en soi et de ne jamais abandonner. Un jour, la récompense tombera.

Votre message à la jeunesse et à vos fans

À la jeunesse et à tous mes fans, je voudrais dire que dans la vie, dents pourries est mieux que bouche vide et que quand tu es trop pressé Dieu enlève pour toi du feu pour te servir. Faisons preuve de patience, car le timing de Dieu est toujours le meilleur. Seul le travail libère l’homme et qu’il n’y a pas de honte ou de complexe à avoir. Aidons Dieu à mieux nous aider en faisant preuve de réalisme.