L’acteur béninois Djomion Mignon évoque ses ambitions pour le cinéma au Bénin

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L’acteur béninois Djomion Mignon évoque ses ambitions pour le cinéma au Bénin

Après trois ans de carrière, le jeune acteur du cinéma béninois, Djomion Mignon a amassé un nombre impressionnant d’abonnés sur ses réseaux sociaux. Sur sa page Facebook par exemple, on compte plus de 11 000 abonnés. « Pour moi, ce n’est encore rien du tout, puisque je vise des millions d’abonnés », lance-t-il avec un léger sourire au début de l’entretien accordé à la rédaction de Chic Infos. Intégralité de l’entretien avec l’acteur et humoriste Djomion Mignon.

Présentez-vous à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore

Je réponds au nom de Guy-Ange Djomion Ahimakin, alias Djomion Mignon. Je suis acteur de cinéma depuis trois ans et web comédien depuis un peu plus d’un an. La web comédie, c’est la création de contenus, les vidéos drôles sur les réseaux sociaux.

Pourquoi avoir choisi d’évoluer dans ce domaine ?

J’ai choisi de faire le cinéma, car depuis tout petit, j’ai toujours eu cette volonté, ce rêve d’apparaître devant les caméras, de faire des films, de créer des contenus, d’être acteur. J’en ai toujours parlé, mais je ne faisais rien. À un moment, je me suis dit vas-y, lance-toi. Voilà, je me suis lancé ça fait trois ans. C’est une passion, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire. En tant qu’acteur et web comédien maintenant, tout ce que je fais, c’est uniquement liée à ma passion.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Jusque-là, mon plus beau souvenir dans le milieu du cinéma, c’est mon tournage dans la série Black Santiago Club qui va sortir en 2023. C’est une série création originale Canal+, la toute première réalisée au Bénin. C’était trois mois de tournage excitants et passionnants. C’était incroyable, j’ai vraiment aimé. En dehors de cela, au niveau de la web comédie, j’aime vraiment mes vidéos avec Frido. Ce n’est que de bons moments chaque fois. C’est amusant, c’est drôle, on rigole beaucoup. J’ai aussi gardé quelques souvenirs par rapport au festival international du film des femmes de Cotonou ou encore la sélection de notre film SAFIA au festival international des films africains de Silicon Valley aux États-Unis. Le plus beau, reste mon tournage dans la série Black Santiago Club.

Vous avez un nombre important d’abonnés sur vos différents réseaux sociaux, comment êtes-vous parvenus à atteindre ce succès ?

J’ai pas mal d’abonnés, je suis encore à un peu moins de 12 000 d’abonnés. Pour moi, ce n’est encore rien du tout, puisque je vise des millions d’abonnés. Ça va arriver par la grâce de Dieu. Je suis arrivé à atteindre ce succès par le travail. Partager mon travail, mon art et tout ce que je fais avec les gens qui me suivent et qui aiment bien le cinéma et la comédie. J’ai gagné beaucoup d’abonnés grâce à la web comédie, aux vidéos que je fais avec Frido Ido. Je me suis également lancé dans la création de contenus pour ma propre page. Ce sont des techniques pour avoir des abonnés.

Qu’est-ce que les internautes apprécient chez vous ?

Je ne sais pas trop ce que les internautes aiment chez moi, peut-être ma polyvalence. Parce que moi, en tant qu’acteur je peux interpréter beaucoup de rôles. Je réponds à des profils différents, je peux faire le bandit ici, le gars hyper drôle là-bas. J’essaie d’étendre mes palettes et de les diversifier. Je pense que c’est quelque chose que les gens aiment bien. Après, peut-être ma simplicité. Ce sont eux qui peuvent mieux répondre.

Quels sont vos projets à court et long terme ?

Mes projets à court terme, c’est de continuer sur ma lancée, pouvoir enchaîner de nouveaux projets cinéma, films avec des rôles principaux, parce que c’est le plus important. Sur Black Santiago Club, j’avais un rôle principal, mais ce n’était pas encore ça. Il me faut un rôle plus principal que ça. C’est de m’imposer sur le plan national. J’ai postulé pour le FESPACO, c’est pour pouvoir être sélectionné parmi les 15 jeunes talents qui vont prendre en Afrique, Mon autre projet est d’être sur le FESPACO en 2023.

À long terme, c’est de conquérir l’Afrique et le monde. Aller à Hollywood, c’est mon plus grand rêve ; continuer sur les traces de Djimon Hounsou et Sèdo TOSSOU qui vient de commencer aussi, être au sommet, ça c’est mon projet à long terme. Et pour y arriver, l’un de mes objectifs, c’est de pouvoir faire une grande école de cinéma comme la New York Film Academy. Je veux montrer que le cinéma béninois est à prendre très au sérieux. Aujourd’hui, c’est vrai que les choses sont en train de changer mais il faut encore plus pour qu’on nous prenne au sérieux.

Quels sont ces projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?

Je travaille pour le moment sur un projet cinéma, un court-métrage qui s’appelle le Bar. Je joue le rôle du barman. C’est le prochain projet cinéma sur lequel je travaille actuellement. Côté web comédie, je travaille à sortir des vidéos qui racontent le quotidien des gens.

Parlez-nous de ce court-métrage

Puisque je ne suis pas le réalisateur, je ne peux pas donner des informations sur ça. Tout ce que je peux dire, c’est que je vais tenir le rôle du barman et que c’est un court-métrage qui parle du fait d’être heureux. C’est un peu ça. Les détails, je ne peux pas vraiment. Il n’y a que le réalisateur qui pourrait parler de son film.

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