Au Togo, comme dans la plupart des pays africains, les clashs entre les artistes et autres célébrités sont animés par l’implication de leurs fans. Au nom du fanatisme, leurs commentaires, sont autant de flammes qui amplifient les rivalités entre leurs idoles.
Boris Ket appelle à l’unité
L’ennemi de ton ami n’est pas ton ennemi. C’est l’essentiel du message livré par l’artiste togolais Boris Ket, sur sa page Facebook le 14 octobre.
« Si je suis bien avec un artiste “A” ou que j’aime sa musique, mais que cet artiste “A” est en clash avec un artiste “B” (avec qui moi je n’ai aucun problème), ça ne veut pas dire que je vais automatiquement être contre l’artiste “B” tant qu’il ne m’a rien fait et surtout tant que je ne vais pas aller parler mal de l’un chez l’autre, dénigrer ou chercher à salir l’un chez l’autre. Je ne connais ni la vie de l’artiste “A” ni celle de l’artiste “B”. Nous sommes des collègues et nous œuvrons tous pour l’avancement de la culture du 228. Ne nous trompons pas de combat et arrêtons de nous faire des guéguerres inutiles. Et ça devrait être de même dans nos différentes entreprises et dans nos relations professionnelles », a-t-il écrit.
« Ayez des principes dans votre vie et surtout des bons. Si on vous traite d’hypocrite, ne répondez pas. C’est vos principes. Accrochez-vous à ça tant que vous êtes persuadés que vous ne causez du tort à personne et ne changez pas à cause de ce que les gens diront et/ou penseront. Si deux personnes se clashent, laissez-les se clasher. Si c’est vraiment ça le game laissez-les faire le game. Mais tant que vous les appréciez tous les deux, alors ne prenez pas parti. Que le fanatisme ne vous aveugle pas. N’allez pas jusqu’à attiser de la haine inutilement pour une personne qui se bat aussi pour son art. C’est important », a poursuivi Boris Ket.
Avant d’inviter tout le peuple béninois à promouvoir la paix et l’unité au détriment de la haine et de la violence.