La scène politique sénégalaise est secouée par les déclarations de Moustapha Diakhaté, ancien directeur de cabinet du président Macky Sall, qui s’oppose fermement à la candidature des membres du parti Pastef à l’élection présidentielle de 2024. Accusant le parti de violences passées, Diakhaté qualifie spécifiquement Bassirou Diomaye Faye, membre du Pastef, de « terroriste », remettant en question sérieusement sa capacité à se présenter à un scrutin aussi crucial.
Diakhaté s’oppose à la candidature de membres du Pastef
Moustapha Diakhaté, ancien collaborateur du président sénégalais, a pris une position ferme contre la candidature des membres du Pastef aux élections présidentielles de 2024. Selon lui, les actions passées du parti, caractérisées par la violence et la destruction, discréditent tout membre du Pastef de toute prétention à des postes électifs. Ses déclarations, relayées par le journal Vox Populi, ont créé une onde de choc dans le paysage politique sénégalais.
Diakhaté va plus loin en affirmant qu’aucun membre du Pastef, en particulier Bassirou Diomaye Faye, ne devrait être sérieusement envisagé en tant que candidat à l’élection présidentielle. Qualifiant Faye de « terroriste », il considère toute candidature de sa part comme une « agitation puérile » et une « diversion ». Ces déclarations soulèvent des questions sur la validité et la crédibilité des membres du Pastef dans la sphère politique sénégalaise.
Les actions passées du Pastef au cœur des critiques
Les critiques de Diakhaté ne se limitent pas à une simple opposition à la candidature des membres du Pastef. Il pointe du doigt les conséquences désastreuses des actions passées du parti, qualifiant ces dernières de responsables de « dégâts humains et matériels » importants. Il insiste sur les difficultés rencontrées par le Pastef, notamment des périodes d’emprisonnement de ses membres, des dissolutions, et des échecs de mobilisation.
Le cœur de l’accusation de Diakhaté se concentre sur Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie ouvertement de « terroriste ». Cette caractérisation soulève des questions sur la légitimité de la participation politique de Faye et d’autres membres du Pastef. Diakhaté rejette toute possibilité de réintégration politique pour ces individus, les accusant de terrorisme, de complot contre l’État, et de menaces à la sécurité publique.