Le mouvement Afrique sans frontières a organisé un sit-in le 8 novembre devant la représentation permanente de la Commission de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) à Niamey pour exiger la levée des sanctions économiques imposées au Niger par la CEDEAO. Cette manifestation a rassemblé des représentants de plusieurs pays membres de la CEDEAO et a attiré l’attention sur les conséquences de ces sanctions sur le Niger.
Les motivations du sit-in
Le sit-in organisé par le mouvement Afrique sans frontières visait principalement à demander la levée des sanctions économiques imposées au Niger par la CEDEAO. Ces sanctions ont été mises en place en réponse au coup d’État survenu en juillet 2023, qui a renversé le gouvernement du président Mohamed Bazoum.
Les sanctions de la CEDEAO ont eu un impact significatif sur l’économie nigérienne, entraînant des difficultés financières pour le pays. Elles ont gelé les avoirs du gouvernement nigérien et des entreprises publiques, perturbant la stabilité financière du pays et affectant sa croissance économique.
Le mouvement Afrique sans frontières a profité de ce sit-in pour exprimer son soutien au Niger et plaider en faveur de la levée des sanctions. Les manifestants ont souligné que ces sanctions avaient un impact négatif sur la population nigérienne, en particulier sur les plus vulnérables.
Une mobilisation internationale
Le sit-in a rassemblé des représentants de plusieurs pays membres de la CEDEAO, ce qui démontre l’importance de la question pour la région. Les participants ont exprimé leur solidarité avec le Niger et ont appelé à la résolution pacifique de la crise politique qui prévaut dans le pays.
La mobilisation internationale en faveur de la levée des sanctions contre le Niger montre que cette question est suivie de près par la communauté régionale. Les pays membres de la CEDEAO reconnaissent l’importance de parvenir à un consensus pour restaurer la stabilité politique et économique du Niger.
