Après sa sortie, le nouveau son du rappeur ivoirien Bobo Wê en collaboration avec le rappeur français Youssoupha ne cesse de nourrir diverses polémiques. Depuis quelques jours, c’est un challenge qui est lancé entre acteurs dans le rap béninois. Mais dès la sortie de son beat, Bobo Wê sera confronté aux critiques de son collège Togbè Yeton.
Togbè Yeton montre sa déception
Alors que Bobo Wê reçoit des mots de félicitations de part de plusieurs internautes, son beat est vu comme une déception pour Togbè Yeton. Selon lui, Bobo Wê n’a fourni aucun effort.
« Bobo Wê c’est quel rap ça ? Que du Français, je n’ai pas apprécié. Prend soin de ta langue fon. J’apprends même que c’est le beat de X-time. Fais la commande de ton propre beat. Tu as quand même donné plusieurs concerts durant l’année ; donc tu as de l’argent petit-frère », a écrit Togbè Yeton en fon sur sa page Facebook ce lundi 6 février.
Mais très calmement, le rappeur va lui répondre « non Togbè, c’est un beat du rappeur ivoirien Suspect 95 et il a demandé à tous les rappeurs de proposer quelque chose pour nous amuser ». Plusieurs personnes ont réagi à la publication de Togbè Yeton. Selon eux, n’ayant pas pu proposer lui-même un beat, il devrait quand même être indulgent avec ceux qui ont essayé. « Après de maintes analyses, le gars voit qu’il ne peut pas supporter le beat », a commenté un internaute.
Notons que ce challenge a été lancé après le remix performance fait par Suspect 95, Defty, Tripa et Blaaz sur le son Société Suspecte. Toutes ces initiatives sont nées des différentes comparaisons entre rappeurs africains après la sortie de Société Suspecte. Selon plusieurs Béninois, le rappeur ivoirien serait meilleur que leur compatriote Blaaz. Devenus virales sur la toile, ces différents commentaires ont suscité la réaction de Suspect 95.
« Les Béninois, vous avez des débats étranges hein chez vous lol, @blaazofficiel, il est à part, c’est une légende du rap africain », a écrit Suspect 95 ce dimanche 15 janvier sur son compte Twitter. Une réaction de l’artiste qui n’a pas réussi à éteindre l’ardeur des mauvaises critiques contre Blaaz. Elles ont continué jusqu’à l’indignation de plusieurs artistes béninois, notamment Fanicko.