Dans un monde du football africain souvent secoué par des controverses, l’affaire Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), contre la Confédération Africaine de Football (CAF) se distingue comme un chapitre particulièrement captivant. Accusé par la CAF d’abus de pouvoir et de trucage de matchs, Samuel Eto’o a riposté avec véhémence, annonçant son intention de porter plainte contre l’organisation pour diffamation.
Samuel Eto’o annonce une plainte contre la CAF
Samuel Eto’o, dont la carrière illustre a été définie par un talent exceptionnel, se trouve maintenant au cœur d’une bataille qui pourrait redéfinir sa légende. Face aux accusations de la CAF, Eto’o se défend. Alors que l’organisation africaine de football a annoncé une enquête contre lui, Samuel Eto’o affirme dans un entretien avec France 24 ce mercredi 28 février 2024, n’avoir « jamais été interrogé » à ce sujet. « On a fait un communiqué pour dire qu’une enquête était ouverte mais je n’ai jamais été interrogé sur ce qu’on me reprochait », a-t-il déclaré. Il annonce une plainte contre la CAF pour diffamation.
« Pendant plus de 22 ans, la seule chose que j’ai su faire, c’est de jouer au football. Pour ceux qui ont suivi ma carrière, j’ai été un joueur qui a toujours respecté le fairplay. Ce n’est pas en devenant président que je vais changer cette attitude que j’ai eue. Je pense qu’on devient grand quand on respecte les autres, même quand on perd, et surtout quand on perd. J’ai mandaté mes avocats pour qu’ils portent plainte contre la CAF afin que les responsabilités soient établies. C’est trop facile de salir tout ce que j’ai pu construire pendant ces quelques années dans le monde du football », s’est défendu Samuel Eto’o avant d’ajouter « Maintenant, s’agissant de ce que les uns et les autres peuvent dire, à ce niveau, il y a un cadre, peut-être, et si on voulait m’entendre, j’allais apporter des éléments qui allaient certainement dissiper les doutes qu’il pouvait y avoir. Beaucoup de choses ont été dites, c’est parti un peu dans tous les sens. L’instance faitière du football s’est lancé, pour ma part, beaucoup trop tôt dans un communiqué sans même prendre la peine sept-huit mois après de m’interroger, c’est inacceptable. (…) Il est très facile d’accuser les gens sans apporter les preuves. »