Les États-Unis ont annoncé des sanctions ciblées contre cinq personnalités en République démocratique du Congo (RDC), dont William Yakutumba, Willy Ngoma, et Michel Rukunda, les accusant de contribuer à l’instabilité croissante dans le pays.
Les sanctions contre ces personnalités
William Yakutumba, chef de la redoutable milice Mai-Mai opérant principalement dans la région du Sud-Kivu, est au centre des sanctions américaines. Les États-Unis l’accusent directement d’être impliqué dans des actes de violence, y compris des viols perpétrés par sa milice. Le gel potentiel de ses avoirs aux États-Unis et l’interdiction de tout contact avec des entreprises et des institutions sont des mesures sévères destinées à réprimer les violations des droits de l’homme attribuées à Yakutumba et à sa milice.
Les sanctions s’étendent également à Willy Ngoma, porte-parole du M23, et à Michel Rukunda, chef du groupe Twirwaneho. Le M23, accusé de violations des droits de l’homme, et le groupe Twirwaneho, responsable du recrutement d’enfants pour des activités militaires, sont ainsi mis en cause. Les mesures restrictives imposées à Ngoma et Rukunda visent à stopper leurs actions contribuant à l’instabilité croissante en RDC.