L’arrestation du blogueur Raphael Endeme suite à des plaintes déposées par les influenceuses Muriel Blanche et Nathalie Koah a provoqué une controverse dans la blogosphère camerounaise. Alors que les plaignantes exigent des excuses pour retirer leur plainte, l’opinion publique est divisée quant aux actions prises par les autorités judiciaires.
Une détention prolongée et des accusations graves
Le blogueur camerounais Raphael Endeme a été arrêté de manière inattendue à Douala par des gendarmes, suite à des plaintes déposées contre lui par les influenceuses Muriel Blanche et Nathalie Koah. Selon les informations fournies par sa famille, il a passé une semaine en cellule avant que ses proches ne soient informés de sa détention. Sa mère, dévastée, exprime son désarroi face à cette situation troublante.
Muriel Blanche reproche à Raphael Endeme d’avoir porté atteinte à l’intimité de sa fille de 12 ans, une enfant vulnérable. Elle exige des excuses de la part du blogueur pour retirer sa plainte. Nathalie Koah, une autre plaignante l’accuse également d’avoir diffusé des articles diffamatoires sur sa page.
Lors de son interrogatoire par les gendarmes, Raphael Endeme n’aurait pas nié les faits qui lui sont reprochés, mais aurait catégoriquement refusé de présenter des excuses. Par conséquent, le procureur a décidé de le déférer à la prison centrale de New-bell, où il a été incarcéré.
Des opinions divergentes sur l’affaire
L’affaire Raphael Endeme suscite un vif débat au sein de la blogosphère camerounaise. De nombreux internautes comprennent la nécessité de protéger les mineurs, en particulier la fille de Muriel Blanche, âgée de seulement 12 ans. Ils soutiennent donc les actions entreprises par les influenceuses et appellent le blogueur à présenter des excuses pour réparer les torts causés.
Cependant, d’autres voix s’élèvent pour critiquer la manière dont l’arrestation de Raphael Endeme a été effectuée. Ils considèrent qu’il a été brutalement appréhendé, jeté en prison et privé de sa liberté.
L’opinion publique est donc divisée sur cette affaire complexe. D’un côté, la protection des mineurs est mise en avant et les plaignantes réclament des excuses de la part de Raphael Endeme. De l’autre côté, certains remettent en question les méthodes utilisées par les autorités judiciaires et s’inquiètent du respect des droits de l’accusé.