Une tension palpable règne dans l’univers du football camerounais alors que le sélectionneur Marc Brys exprime sa plus grande crainte quant à l’exclusion potentielle de l’équipe nationale, les Lions Indomptables, des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Cette anxiété découle des récentes turbulences entre Samuel Eto’o, icône du football camerounais, et le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP), mettant en péril la participation du Cameroun à cette compétition majeure.
L’exclusion de la FECAFOOT : un tournant dans les préparatifs des Lions Indomptables
Le dimanche 2 juin, l’hôtel Hilton de Yaoundé a été le théâtre d’incidents déterminants pour l’avenir des Lions Indomptables. La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a annoncé son exclusion des préparatifs de l’équipe nationale en vue des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, plongeant le camp d’entraînement dans le chaos.
Cette décision a été suivie par le retrait apparent de Samuel Eto’o, une figure emblématique du football camerounais, des préparatifs de l’équipe nationale. L’absence d’équipements pour l’entraînement a mis en lumière les tensions persistantes entre les acteurs clés du football camerounais, menaçant la cohésion et la préparation de l’équipe pour les échéances à venir.
La peur de l’influence de Samuel Eto’o sur le sort des Lions Indomptables
Le sélectionneur Marc Brys a exprimé ouvertement sa crainte quant au pouvoir potentiel de Samuel Eto’o de saboter la participation du Cameroun aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Selon lui, l’imprévisibilité de l’ancien capitaine des Lions Indomptables représente une menace plus grande que celle de la FIFA elle-même. « Je n’ai pas peur de la FIFA, mais plutôt de Samuel Eto’o, il est imprévisible. Imaginons qu’il annule les matches, c’est là son pouvoir sur nous » a affirmé Marc Brys.
Les propos rapportés par plusieurs sources font état de l’incapacité du camp d’entraînement à fournir les équipements nécessaires, ce qui met en doute la préparation adéquate de l’équipe nationale. La possibilité que Samuel Eto’o puisse influencer négativement les réunions préparatoires, et même empêcher l’inscription de l’équipe auprès de la FIFA est un scénario redouté par tous les acteurs du football camerounais.
« Nous n’avons pas de ballons au camp, nous n’avons pas d’équipement, nous n’avons pas de matériel. Pensez-vous que le camp d’entraînement se déroule normalement ?
Ça ne va pas bien. C’est comme ça depuis deux jours maintenant. C’est inhabituel. J’exerce ce métier depuis 26 ans et je n’ai jamais vu ça auparavant. Si Eto’o décide de ne pas participer aux réunions préparatoires, s’il n’inscrit pas l’équipe et le staff auprès de la FIFA, le Cameroun peut tout à fait se retrouver forfait.
L’idée est à prendre en considération. Ce serait une terrible nouvelle pour le pays. Il s’agit peut-être du dernier pouvoir que Samuel Eto’o possède pour combattre un ministre qui pense avoir remporté la partie en le sortant du jeu », a ajouté le sélectionneur belge.