Le célèbre rappeur congolais Gims a mis sur le marché, le vendredi 2 décembre 2022, son cinquième album intitulé Les dernières volontés de Mozart.
Gims dénonce l’agression dans son pays
Le rappeur congolais Gims, de son vrai nom Ghandi Djuna a indiqué dans son morceau Thémistocle que les autorités rwandaises sont responsables des tueries dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Kagame rime avec croix gammée », a déclaré le rappeur.
Le vendredi 2 décembre dans l’émission C à vous, diffusée sur France 5, Gims a donné les raisons qui justifient ses déclarations.
« Oui, j’en parle, c’est assez brutal, c’est assez violent, mais j’ai trouvé que c’était la meilleure façon d’attirer l’attention sur ce qui passe au Congo maintenant plus de 30 ans, notamment à l’Est dans le Kivu. On parle de plusieurs millions de morts, je n’ai même pas envie de donner les chiffres parce qu’à l’heure où on parle, il y a encore des coups de feu, il y a des femmes violées, il y a des enfants massacrés », a-t-il expliqué.
Selon Gims, le Rwanda fait partie des premiers responsables de cette triste situation.
« Ça se passe à l’Est du Congo, notamment pour l’or et le coltan, et tout ce que l’on connaît. Et le Rwanda a une part de responsabilité là-dedans. Donc j’ai voulu attiré l’attention avec ma musique vu qu’aucun média ne m’a invité pour parler de ça, donc j’en parle dans mon album », a ajouté le rappeur.
Ces dénonciations du chanteur ont plu au ministre de la communication et des médias. Dans un message publié sur son compte Twitter, Patrick Muyaya a remercié Gims pour avoir dénoncé la violence dans le pays.
« Chaque congolais doit défendre la patrie avec ce qu’il a. Merci à Gims pour avoir utilisé sa voix, son micro et ses puissants mots pour dénoncer la persistance la violence », a écrit Patrick Muyaya.