L’influenceuse camerounaise Cynthia Fiangan a été libérée de la prison le mercredi 19 octobre 2022 après trois mois de détention pour publication de vidéos obscènes.
Cynthia Fiangan commence une nouvelle vie
La tiktokeuse camerounaise Cynthia Fiangan, de son vrai nom Biloa Atangana Brigitte Christelle a commencé une formation professionnelle en haute couture quelques jours après sa libération de la prison. Elle deviendra dans deux ans, à la fin de sa formation, une styliste. L’annonce a été faite par le blogueur camerounais Polycarpe Atangana sur sa page Facebook.
« Sortie de prison il y a tout juste quinze jours où elle a passé trois mois de détention pour les faits de prostitution et publications d’images obscènes, la jeune femme [Cynthia Fiangan] a commencé sa formation en haute couture ce jeudi 3 novembre au Centre privé de formation professionnelle des arts de la mode à Yaoundé. Ledit centre est agréé par le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et est réputé pour sa rigueur, sa discipline, sa formation de qualité et son succès », a-t-il écrit.
Il a indiqué que la jeune influenceuse camerounaise a pris conscience de sa valeur et veut travailler désormais pour mieux réussir sa vie.
« L’école, creuset de la sagesse est donc sa nouvelle vie, sa nouvelle adresse, sa nouvelle priorité avec pour leitmotiv : réussir et devenir grande tailleuse de première place demain. Pour cela, il lui faut deux années. La titulaire du baccalauréat en industrie d’habillement (IH) sait désormais qu’elle a de la valeur et un talent qui sont des miracles qui vont tout changer dans sa vie », a ajouté Polycarpe Atangana.
Cynthia Fianga respecte ainsi les conditions fixées par le juge lors de sa libération. Elle a été libérée de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé après trois mois de détention. Elle est poursuivie pour « outrage public à la morale » et « outrage à la pudeur » suite à la publication de ses vidéos et images à caractère érotique sur les réseaux sociaux.
La justice camerounaise a ordonné qu’elle suive un traitement psychologique et psychopathologique dans un centre de santé de son choix. Elle doit commencer une formation professionnelle.
Le juge a indiqué qu’en cas du non-respect des décisions rendues, elle sera sévèrement jugée et sanctionnée.