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Concert de Aïcha Koné : l’ultime conclusion de love à tirer

Ce samedi 5 avril 2025, la chanteuse ivoirienne Aïcha Koné a célébré 50 ans de carrière avec un concert au Palais de la Culture de Treichville. Mais au lieu d’un triomphe populaire, le spectacle a été marqué par un constat amer. Entre polémiques persistantes, tensions en coulisse et salle clairsemée, la soirée n’a pas connu l’élan espéré. Que s’est-il réellement passé ? Et comment expliquer cette mobilisation timide autour d’une icône de la musique africaine ? Le bilan mérite d’être posé à froid. Après analyses, on vient à une conclusion.

Dans les coulisses du concert de Aïcha Koné

Quelques jours avant le concert de Aïcha Koné, des signes de fragilité entouraient déjà l’événement. L’artiste a annoncé le retrait soudain de partenaires chargés de la logistique, ce qui a fortement perturbé les préparatifs. Même si l’équipe de l’organisation a pris le relais pour sauver la soirée, l’incident a semé le doute. L’intervention médiatisée du fils de la chanteuse, Baba, a davantage alimenté les inquiétudes, donnant une image tendue à ce qui devait être une célébration.

Mais le choc le plus visible reste celui de la salle. Malgré les efforts, le public n’a pas répondu présent à l’appel de Aïcha Koné. Les sièges vides ont dominé l’atmosphère ; ce qui transforme ce qui devait être une fête mémorable en moment de solitude artistique. Même la présence remarquée de personnalités politiques n’a pu masquer ce désamour évident.

Un passif politique difficile à effacer auprès des Ivoiriens

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont vite pris position. Beaucoup n’ont pas oublié les propos d’Aïcha Koné lors de l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. Considérés comme une trahison par une partie de la population, ces mots semblent encore peser lourdement dans l’opinion publique. Pour certains, boycotter le concert était une manière de manifester leur désaccord.

L’artiste, malgré ses explications et son appel à l’unité africaine, n’a pas su apaiser les cœurs. À l’ombre de cette controverse, la musique s’est retrouvée reléguée au second plan. Et cette distance entre l’artiste et une partie du peuple ivoirien semble désormais bien installée. À cette allure, on est tenté de dire que les Ivoiriens oublient déjà la musique de Aïcha Koné.

Roseline GOUNDJO
Roseline GOUNDJO
Je suis Roseline Goundjo, journaliste rédactrice et je trouve plaisir dans la culture, la musique, la lecture et les voyages. Partie des appréciations des interautes sur mes différents écrits sur des sujets relatifs à la société, le People et les relations internationales, j'ai pris l'engagement de toujours les satisfaire.
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