La récente acquisition d’un nouvel avion par le Burkina Faso a pris une tournure inattendue avec la démission de deux mécaniciens de la compagnie aérienne nationale. Ces techniciens, en poste lors de l’arrivée de l’appareil, ont exprimé leur intention de quitter leurs fonctions, invoquant une demande de revalorisation salariale de deux millions de francs CFA, une exigence considérée comme excessive par le conseil d’administration. Le président Ibrahim Traoré, informé de la situation, a souligné l’importance de cet avion pour le pays et a pris cette désertion très au sérieux, estimant que la responsabilité envers la nation devait primer.
Une réponse ferme du président Traoré
Le président Ibrahim Traoré n’a pas caché son mécontentement face à cette situation et a réagi de manière catégorique. Il a rappelé les efforts fournis pour acquérir cet avion, considéré comme un atout stratégique pour le Burkina Faso, et a condamné l’attitude des deux mécaniciens, qu’il accuse de mettre leurs intérêts personnels au-dessus de l’intérêt national. « Ils travailleront de gré ou de force », a déclaré le chef de l’État, en insistant sur le devoir de chacun de contribuer au bien-être du pays. Pour lui, ces techniciens ont l’obligation de remplir leurs missions, surtout dans un contexte où le pays aspire à renforcer ses infrastructures et ses capacités techniques.
Dans un contexte où le Burkina Faso est en quête d’autonomie et de développement, le président Traoré voit dans cette situation une occasion de rappeler l’importance de la solidarité nationale. Il considère le rôle de ces mécaniciens comme crucial pour la maintenance de l’appareil, nécessaire aux opérations stratégiques du pays. L’exigence d’une forte augmentation de salaire est, selon les autorités, injustifiée, surtout au vu des efforts consentis pour l’amélioration des infrastructures. Le président a insisté sur le fait que la patrie doit passer avant les revendications personnelles et qu’il attend de tous les citoyens un sens accru de responsabilité.
Un message fort pour un avenir tourné vers l’engagement patriotique
Par cette prise de position ferme, le président Traoré envoie un message clair à tous les Burkinabè : la contribution de chacun est essentielle au développement du pays, et les exigences personnelles doivent être en équilibre avec le devoir national. Dans un contexte de modernisation, il appelle à un engagement accru de tous les acteurs techniques et professionnels, en particulier dans les secteurs stratégiques. Cette situation, marquée par la fermeté du chef de l’État, est un rappel de l’importance de l’engagement au service de la patrie et souligne la volonté des autorités burkinabè de consolider leur indépendance et de poursuivre leur marche vers le progrès national.