Sénégal : une chanson à la gloire de Ousmane Sonko déclenche des échauffourées au stade Amadou Barry de Guédiawaye

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Sénégal : une chanson à la gloire de Ousmane Sonko déclenche des échauffourées au stade Amadou Barry de Guédiawaye

Le stade Amadou Barry de Guédiawaye a été le théâtre d’une scène de violence inattendue lors d’un match Navetane entre l’ASC Mbolo et l’ASC Bok Jom. Ce qui semblait être un événement sportif ordinaire a pris une tournure politique lorsque les supporters de Bok Jom ont entonné un chant en l’honneur d’Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef. Cet acte a déclenché une série d’événements chaotiques, remettant en question la séparation entre sport et politique au Sénégal.

L’éclatement des hostilités : quand la musique devient un acte politique

Les supporters de Bok Jom, qui étaient jusque-là pacifiques, ont décidé de chanter en l’honneur d’Ousmane Sonko. Ce geste a immédiatement déclenché une confrontation entre les forces de l’ordre et les supporters. Des échanges de jets de pierres et de grenades lacrymogènes ont suivi, interrompant le match dès la 5e minute. Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression dans les espaces sportifs et la réaction disproportionnée des forces de l’ordre. Est-il justifiable d’intervenir de manière aussi agressive pour un chant politique dans un stade?

Ci-dessous la chanson

La séparation entre sport et politique : une nécessité pour la sécurité

L’incident à Guédiawaye met en lumière l’importance de séparer la politique du sport pour garantir la sécurité et la sérénité des événements sportifs. Ce chant en l’honneur de Ousmane Sonko en témoigne. Le sport est souvent considéré comme un moyen d’unir les gens, indépendamment de leurs affiliations politiques. Cependant, l’incident récent montre que la politique peut facilement s’infiltrer dans ces espaces et créer des divisions. Les autorités doivent donc prendre des mesures pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, peut-être en instaurant des règles plus strictes sur ce qui peut et ne peut pas être dit ou fait pendant les événements sportifs.

L’incident au stade Amadou Barry est un rappel poignant que la politique peut facilement s’infiltrer dans des espaces qui sont censés être des lieux de divertissement et d’unité. Alors que le débat sur la liberté d’expression continue de faire rage, il est crucial que des mesures soient prises pour garantir que le sport reste un espace sûr et apolitique pour tous. Le Sénégal, comme de nombreux autres pays, doit trouver un équilibre entre la liberté d’expression et la sécurité publique pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

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