Ce mardi, l’icône du reggae africain Tiken Jah Fakoly a secoué ses réseaux sociaux en annonçant la disparition inquiétante de Bambi Rasta, un animal domestiqué vivant sur sa ferme à Siby, au Mali. Dans un message teinté de tristesse et de colère, l’artiste évoque un possible vol ou une erreur de chasse. La perte de cet animal, décrit comme incapable de survivre seul, suscite l’émotion parmi ses abonnés.
Bambi Rasta : un animal pas comme les autres pour Tiken Jah Fakoly
Dans sa publication, Tiken Jah Fakoly explique que Bambi Rasta était un animal extrêmement domestiqué, incapable de s’alimenter seul ou de s’éloigner volontairement de la ferme. Il précise : « Un animal si domestiqué qu’il ne pouvait en aucun cas partir seul : il ne sait même pas se nourrir par lui-même. » Cette disparition soulève donc de nombreuses interrogations.
Pour l’artiste, il ne fait guère de doute que l’animal a été soit volé, soit abattu par erreur. La perte de Bambi Rasta, plus qu’un simple fait divers, vient donc perturber un espace qu’il chérit profondément.
Un appel à la vigilance et un message fort
Tiken Jah Fakoly ne se contente pas de constater la perte : il interpelle directement sa communauté et les potentiels responsables. Avec une pointe d’ironie engagée, il lance : « Si jamais quelqu’un tombe sur le voleur ou le chasseur qui croit avoir tué une biche sauvage… Alors que c’est une Rasta. » Derrière cette phrase, un message plus large se dessine : celui du respect du vivant, de la responsabilité humaine envers les animaux, et d’un appel à la conscience collective.
L’artiste en profite pour rappeler que certaines erreurs, même involontaires, peuvent causer de véritables traumatismes. Sa démarche sur les réseaux n’est pas seulement personnelle : elle s’inscrit dans une volonté de sensibiliser son public à des enjeux de protection animale, mais aussi d’engagement moral, même dans les zones rurales souvent négligées par ce type de débats.
