Maa Bio complique les choses. À peine libérée, l’influenceuse ivoirienne Maa Bio se retrouve à nouveau au cœur d’une vive controverse. Accusée d’escroquerie, elle tente de redorer son image, mais ses déclarations suscitent la colère de certains de ses anciens détracteurs, dont Extractor, l’une des personnes ayant porté plainte contre elle.
Extractor démonte les déclarations de Maa Bio
Reçu sur le plateau de Willy À Midi, Extractor n’a pas mâché ses mots face aux récentes déclarations de Maa Bio. Selon lui, ses propos sont truffés de mensonges, notamment lorsqu’elle affirme lui avoir remis 3 millions de FCFA qu’il n’aurait pas partagés avec ses proches.
« Je n’ai pas suivi son interview, car j’étais en train de dîner avec mon père au restaurant. Ce sont des gens qui m’ont informé en me disant qu’elle aurait déclaré m’avoir donné 3 millions et que je ne l’aurais pas dit à mes frères, notamment Zagba Le Requin et Apoutchou National. J’ai été vraiment surpris et profondément déçu par cette sortie cynique. Mais je savais depuis longtemps qu’elle me tendrait ce piège en me remettant cette somme. Seulement, elle n’est pas aussi maligne qu’elle le pense… Moi, je suis plus rusé qu’elle.
Déjà, elle prétend que nous sommes amis. Nous n’avons jamais été amis. Certes, on se salue quand on se croise dans la rue, on échange deux ou trois messages sur Snapchat, mais pour moi, cela ne signifie pas une amitié. J’ai connu cette dame à travers mon petit Ulrich Jordan. Un jour, il m’a appelé pour me dire qu’il était à la gendarmerie avec elle. Je lui ai demandé ce qui se passait, et il m’a expliqué que sa compagne avait des soucis à cause de plaintes déposées contre elle pour diffamation.
Quand je suis arrivé, je suis entré dans le bureau du CB pour plaider en sa faveur. Il m’a répondu que malgré ma demande, les plaignants refusaient de retirer leur plainte. En demandant qui étaient ces plaignants, j’ai découvert qu’il s’agissait d’un couple d’amis. J’ai insisté pour qu’ils lui accordent leur pardon, et après de longues négociations, ils ont fini par accepter. Deux jours plus tard, elle a été libérée. C’est à ce moment-là que nous avons eu notre première conversation sérieuse.
Mais son univers sur les réseaux sociaux, où elle passe son temps à dénigrer les autres, ne m’a jamais intéressé, encore moins son amitié. Je sais que ce jour-là, elle s’est dit : “Ce gars, je vais le mettre dans ma poche.” Quelques temps après, elle m’a contacté pour une affaire de tontine. Au début, je n’étais pas intéressé, mais elle a su me convaincre, car en tant qu’entrepreneur, je me suis dit que cet argent pourrait m’être utile. Peu importe ce qu’on possède, 15 millions, ce n’est pas rien. Ensuite, elle m’a proposé une deuxième tontine à hauteur de 500 000 FCFA. Chaque fin de mois, je lui versais donc 1 500 000 FCFA pour les deux tontines.
Quand mon tour de prendre mon argent est arrivé, j’ai tenté de la contacter, mais son numéro ne passait plus. Je devais recevoir entre 14 et 15 millions. Inquiet, j’ai essayé de la joindre sur WhatsApp et Snapchat, mais malgré sa présence en ligne, elle ne répondait pas.
Deux jours plus tard, je la vois en vidéo sur les réseaux sociaux. Je me suis dit : “Ah, donc elle va bien, mais pourquoi elle ne me répond pas ?” J’ai alors contacté quelqu’un pour lui en parler, et cette personne m’a dit : “Ah, toi aussi, elle t’a grugé !”.
J’ai alors compris que c’était intentionnel. Mais elle savait à qui elle avait affaire. Elle avait changé de numéro, mais j’ai fini par obtenir son nouveau contact grâce à un de mes petits.
Quand je l’ai appelée et que je me suis présenté, elle a changé sa voix. Je lui ai répondu : “Tu peux prendre toutes les voix que tu veux, mais je vais te dire ce que j’ai à te dire.”
Et je lui ai bien fait comprendre que l’argent avec lequel elle joue, le jour où nous nous croiserons, elle ne me reconnaîtra pas… »
« (…) Quand nous avons retiré nos plaintes, nous pensions que l’affaire était terminée et nous sommes rentrés chez nous. Mais avant cela, je suis allé dans le bureau d’un des responsables pour le remercier, car ils avaient bien géré notre dossier. Il m’a répondu qu’il comprenait, mais qu’il devait tout de même informer le Procureur de l’issue de l’affaire.
Lorsqu’il a appelé ce dernier pour lui expliquer que nous étions parvenus à un accord, le Procureur a insisté pour voir MAA BIO au Parquet. C’est là que les choses se sont compliquées pour elle. En nous renseignant, nous avons appris qu’elle avait déjà été convoquée au Parquet pour une affaire similaire et qu’on l’avait prévenu que si elle revenait pour le même motif, les choses prendraient une autre tournure.
Arrivée là-bas, elle a adopté une attitude arrogante, comme si elle voulait défier la justice, et ce qui devait arriver arriva : elle s’est retrouvée à la MACA.
Une fois en prison, elle m’a envoyé un message pour me demander si j’étais satisfait de la voir derrière les barreaux. Je n’ai pas répondu. Plus tard, elle m’a envoyé un autre message pour me dire qu’elle savait que ce n’était pas de notre faute si elle se retrouvait là-bas.
Avec le temps, je prenais de ses nouvelles et je lui envoyais de l’argent pour qu’elle puisse subvenir à ses besoins en prison. Ce n’était jamais moins de 100 000 FCFA.
Le jour de sa sortie, elle m’a appelé pour me dire qu’elle devait payer 180 000 FCFA. Je lui ai envoyé la somme, mais à ma grande surprise, je l’ai ensuite vue dans un van de luxe. C’est là que j’ai compris que cet argent avait servi à louer un van pour son retour en grande pompe.
Elle m’avait déjà parlé de cette idée, mais je l’avais dissuadée, en lui conseillant de faire profil bas à sa sortie de prison.
Après sa libération, elle m’a appelé pour me rencontrer et me remercier, mais j’ai refusé. »
