Lauréate du Primud d’Or en 2024, la chanteuse ivoirienne Roseline Layo continue de savourer son sacre. Invitée dans une émission, elle s’est confiée sans filtre sur son parcours, son état d’esprit et ses ambitions. Entre fierté et reconnaissance, l’artiste s’affirme comme une figure incontournable de la scène musicale ivoirienne.
« Je suis unique » : une artiste qui assume sa singularité
Toujours spontanée et pleine d’énergie, Roseline Layo n’a pas hésité à se définir en des termes forts. « Je suis une pièce rare, je suis unique en fait », a-t-elle déclaré. Pour elle, sa personnalité déborde de joie et ne laisse personne indifférent. « Je ne peux pas être quelque part où les gens seront calmes, où il n’y aura pas la joie. C’est pas possible. Quand j’arrive, je te contamine avec mon humeur », a poursuivi la chanteuse, revendiquant sa capacité à créer de l’ambiance partout où elle passe.
Cette assurance reflète le caractère de l’artiste, qui s’impose comme une valeur sûre de la musique ivoirienne. Son authenticité et sa capacité, à se démarquer lui permettent de séduire un public toujours plus large, au-delà même de son pays.
Le sacre du Primud d’Or, une reconnaissance méritée
En septembre 2024, Roseline Layo a remporté le Primud d’Or, consacrant ainsi plusieurs années de travail acharné. Elle se souvient encore de ce moment comme d’un soulagement. « J’ai fait comme ça enfin, enfin, tout le travail qu’on a fait est reconnu par tous », a-t-elle confié, évoquant une récompense qui a sonné comme une validation de ses efforts et de sa détermination.
L’artiste voit dans ce prix non seulement une reconnaissance personnelle, mais aussi un signal fort pour toutes les femmes de l’industrie musicale. « La première femme qui a eu le Primud d’or… Une femme travailleuse, battante », a-t-elle déclaré, espérant que cette distinction inspire et ouvre la voie à d’autres artistes féminines dans les années à venir.
Roseline Layo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son sacre au Primud d’Or n’est pour elle qu’une étape vers des ambitions encore plus grandes. La chanteuse, qui se définit comme « une battante », veut inscrire son nom dans l’histoire de la musique ivoirienne et africaine. Avec son énergie communicative, ses textes engagés et sa voix singulière, Roseline Layo entend prouver qu’elle n’est pas qu’une étoile filante. Son message est clair : elle veut rester une artiste qui marque son époque, tout en inspirant la nouvelle génération.
