L’opposant ivoirien Tidjane Thiam a annoncé sa démission du poste de président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ce lundi 8 mai 2025. Un geste qui surprend, alors que son élection à la tête du parti est toujours contestée en justice. Cependant, cette démission ne signe pas la fin de ses ambitions politiques. Tidjane Thiam a en effet réaffirmé son engagement à mener la bataille pour la présidentielle d’octobre 2025, malgré son exclusion de la liste électorale, liée à des questions de nationalité. Après sa démission de la présidence du parti, Tidjane Thiam est nommé président délégué du parti.
Une démission qui ne change rien à ses ambitions présidentielles
Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Tidjane Thiam a expliqué sa décision de quitter la présidence du PDCI en affirmant qu’il souhaitait « remettre entre vos mains, à vous les militants, mon mandat de président du parti ». Il précise que cette démission n’affecte en rien son engagement pour la présidentielle de 2025, soulignant qu’il avait pris l’engagement « en décembre 2023 de conduire personnellement notre parti à la victoire en octobre 2025 ». En démissionnant de son rôle au sein du PDCI, Thiam cherche à montrer sa capacité à se concentrer sur son projet présidentiel tout en apaisant les tensions internes au parti.
Cependant, cette démission pourrait aussi répondre à une pression croissante, notamment de la part de certains militants et figures de l’opposition qui contestent sa légitimité à la tête du PDCI. En effet, une militante du parti conteste son élection, affirmant qu’il ne possédait pas la nationalité ivoirienne au moment du scrutin de décembre 2023, ce qui enfreindrait les statuts du PDCI. La démission de Thiam pourrait être perçue comme une tentative de désamorcer cette crise interne.
Une radiation de la liste électorale qui complique sa candidature
La décision de la justice ivoirienne, fin avril, d’exclure Tidjane Thiam de la liste électorale a été un coup dur pour l’opposant. La justice a estimé qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription en 2022, alors qu’il possédait également
