La tension diplomatique s’intensifie entre le Niger et l’Union européenne. Le gouvernement nigérien a récemment sommé quinze militaires européens, membres de la mission EUCAP SAHEL, de quitter le pays dans un délai de 72 heures, en les accusant une violation de l’accord sur le statut de la mission.
Expulsion des militaires européens
Le gouvernement nigérien a émis une ordonnance exigeant le départ immédiat de quinze militaires européens revenus à Niamey le 24 janvier dernier. Ces militaires, faisant partie de la mission EUCAP SAHEL, sont accusés d’avoir violé l’accord sur le statut de la mission, selon les déclarations officielles du Niger. Cette expulsion s’inscrit dans un contexte diplomatique déjà tendu, mettant en lumière les frictions entre les autorités nigériennes et la mission européenne.
La mission EUCAP SAHEL a été mise en place pour soutenir les forces de sécurité nigériennes dans leur lutte contre le terrorisme et le crime organisé. Cependant, la relation entre cette mission et le gouvernement nigérien a été mise à rude épreuve ces derniers temps.
Des mesures de rétorsion
Dans un geste sans précédent, le Niger a, aux côtés du Mali et du Burkina Faso, annoncé son retrait de la CEDEAO le 28 janvier. Cette décision, qui a surpris la communauté internationale, semble être en lien avec des divergences profondes sur des questions régionales. En réaction, le gouvernement nigérien a pris des mesures de rétorsion contre des membres de la communauté européenne présents sur son territoire. Cette escalade soudaine soulève des questions sur la stabilité de la région et la nature des relations entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe.
Le retrait de la CEDEAO par le Niger, le Mali et le Burkina Faso est un développement politique majeur dans la région. Ces trois pays, historiquement membres de cette organisation sous-régionale, ont déclaré leur intention de quitter la CEDEAO, provoquant des inquiétudes quant à l’avenir de la coopération régionale. Les raisons spécifiques de ce retrait n’ont pas été explicitement détaillées, laissant place à des spéculations et à une analyse approfondie des relations politiques complexes en Afrique de l’Ouest.
Les mesures de rétorsion contre les membres de la communauté européenne, bien que ciblées, soulèvent des questions sur la diplomatie dans la région.