Fraîchement élue Miss Côte d’Ivoire, Mylène Djihony s’est rapidement retrouvée au cœur d’une controverse. Une simple question sur les plats locaux lors d’une interview à la radio a suscité une réaction passionnée de nombreux internautes. Ses déclarations sur le Foutou et le Placali ont attristé de nombreux Ivoiriens, et la reine de beauté se retrouve désormais au centre d’une grosse polémique.
Une préférence contestée
Lors d’une interview à la radio en compagnie de ses deux dauphines, Mylène Djihony a été interrogée sur ses préférences culinaires, en particulier sur le choix entre le Foutou et le Placali, deux plats très appréciés en Côte d’Ivoire. La jeune femme a préféré le Foutou tout en exprimant son aversion pour le Placali et le Garba. Ces déclarations, en apparence anodines, ont eu un impact énorme, provoquant un tollé chez de nombreux Ivoiriens.
Le Foutou et le Placali sont deux mets emblématiques de la Côte d’Ivoire et ils sont profondément enracinés dans l’histoire et les traditions du pays. Le Foutou est préparé à base de bananes plantains cuites et pilées, tandis que le Placali est fait à partir de semoule de manioc fermentée. Le Garba, également mentionné par Mylène Djihony, est un plat à base de riz, très apprécié par les Ivoiriens.
La préférence de Mylène pour le Foutou aurait pu passer inaperçue si elle n’avait pas exprimé son désamour pour le Placali et le Garba, deux plats chers au cœur des Ivoiriens. Les réseaux sociaux se sont enflammés, avec des milliers de commentaires exprimant la déception et l’incompréhension face à ces déclarations qui semblent dénigrer une part importante de l’identité culinaire du pays.
La réaction des internautes a été rapide et virulente, lançant des hashtags tels que « Respectez Notre Culture et Fiers De Nos Plats » pour exprimer leur mécontentement. Certains ont accusé la Miss de manquer de respect envers la culture ivoirienne, tandis que d’autres ont suggéré qu’elle aurait dû s’abstenir de faire de telles déclarations, compte tenu de son statut de Miss Côte d’Ivoire.