Le Mali est de nouveau endeuillé par une tragédie routière majeure. 31 âmes ont été fauchées et dix autres blessées, certaines grièvement, dans un accident de car survenu le mardi 27 février dans le sud-est du pays. Cet incident tragique intervient seulement huit jours après un autre accident mortel impliquant un car et un camion qui avait déjà coûté la vie à quinze personnes et blessé 46 autres.
Une tragédie routière
Le drame s’est joué lorsqu’un car, transportant des voyageurs maliens ainsi que des ressortissants de la sous-région en direction du Burkina Faso, a fait une chute mortelle d’un pont. Le ministère des Transports évoque une probable perte de contrôle du véhicule par le conducteur comme cause initiale de l’accident.
L’accident a eu lieu aux alentours de 18 heures, heure de Paris, sur le pont enjambant le fleuve Bagoé, situé sur la route nationale n°7, dans la section reliant Niéna à Koumantou. La chute du car du pont a entraîné une perte considérable de vies et de nombreux blessés, plongeant les communautés concernées dans le deuil et la consternation.
Prise en charge des victimes
Les autorités maliennes, en réaction à cet accident, ont mobilisé des ressources pour la prise en charge des victimes. Les efforts de secours visent à fournir les soins nécessaires aux blessés et à soutenir les familles des défunts dans cette épreuve douloureuse.
Face à cette tragédie, le ministère des Transports a lancé un appel à la vigilance et à la prudence à l’adresse des chauffeurs et conducteurs routiers. Il les invite à adopter un comportement responsable et citoyen sur les routes pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Les accidents de la route sont tristement fréquents au Mali, où le mauvais état des routes et des véhicules, combiné à des défaillances humaines, contribue à une insécurité routière chronique. Ces tragédies mettent en lumière les défis auxquels le pays doit faire face pour améliorer la sécurité de ses citoyens sur les routes.
La récurrence de ces accidents mortels appelle à une réflexion profonde et à l’adoption de mesures concrètes pour renforcer la sécurité routière. Cela passe par des investissements dans l’infrastructure, une meilleure réglementation du transport routier, et des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière.