Valeria Marquez, une jeune influenceuse de 23 ans, a été tragiquement abattue ce mardi 13 mai dans un salon de beauté à Zapopan, au Mexique. Suivie par plus de 95 000 abonnés sur TikTok, elle était une figure montante de la beauté et des réseaux sociaux.
Une influenceuse promise à un avenir radieux, tuée dans son salon de beauté
Valeria Marquez, bien connue pour ses vidéos beauté et conseils de maquillage, était un visage familier sur TikTok, où ses vidéos atteignaient parfois près de 800 000 vues. À seulement 23 ans, elle avait su captiver un large public avec ses conseils de beauté et son authenticité. Malheureusement, sa carrière prometteuse a été brutalement interrompue le mardi 13 mai 2025, lorsqu’elle a été tuée par balles dans le salon de beauté qu’elle gérait à Zapopan, près de Guadalajara, dans l’État de Jalisco.
Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Valeria était en train de travailler dans son établissement lorsqu’un homme est entré et l’a abattue froidement. Selon des sources proches de l’enquête, elle diffusait une vidéo en direct au moment de son meurtre. Ce crime brutal a choqué non seulement ses proches et ses abonnés, mais aussi la communauté en général, soulevant des interrogations sur les raisons et le contexte de cet assassinat.
La violence envers les femmes au Mexique : un fléau qui perdure
Le meurtre de Valeria Marquez s’inscrit dans une longue liste de violences envers les femmes au Mexique, un pays où les féminicides et les agressions sexuelles sont des fléaux quotidiens. Selon les données de l’ONU, 70 % des femmes de plus de 15 ans ont subi une forme d’agression au moins une fois dans leur vie, ce qui place le pays parmi les plus dangereux pour les femmes en Amérique Latine.
La violence à l’égard des femmes au Mexique est un problème systémique, et chaque jour, dix femmes sont tuées, qu’il s’agisse de féminicides ou d’homicides volontaires. La tragique disparition de Valeria rappelle la vulnérabilité des femmes dans la société mexicaine, où la justice peine à endiguer ce phénomène. Le meurtre de cette jeune influenceuse soulève également des interrogations sur la sécurité des femmes dans les espaces publics et privés, et sur la manière dont ces crimes sont traités par les autorités.
