La chanteuse camerounaise Lady Ponce traverse une épreuve déchirante : son complexe culturel situé à Yaoundé a été ravagé par un incendie dans la nuit du 3 avril 2025. Un choc immense pour l’artiste qui avait fait de ce lieu un espace de culture et de partage. Entre pertes matérielles considérables et élans de solidarité, l’émotion est vive.
Planet Ponce réduit en cendres, un rêve parti en fumée
Ouvert il y a bientôt quatre ans, le cabaret-restaurant de Lady Ponce n’était pas seulement un établissement festif. Il servait de tremplin aux jeunes artistes camerounais en quête de visibilité. « Planet Ponce », c’était aussi l’incarnation de plusieurs années d’efforts, d’investissements personnels et de sacrifices. Hélas, ce projet ambitieux est aujourd’hui à terre. Si quelques objets ont pu être sauvés, l’essentiel a été consumé par les flammes.
Dans un long message publié sur Facebook, Lady Ponce s’est exprimée avec émotion : « Oui c’est un investissement énorme, mais ce n’est que du matériel. Grâce à l’Éternel des Armées, nous n’avons pas eu de pertes en vie humaine, ni aucun blessé ». Elle a aussi raconté comment son ancien bailleur, impressionné par son travail, lui avait cédé le terrain de 1350 m² sur lequel elle avait bâti son rêve. Une histoire de passion, de résilience et de foi.

Soutiens, critiques envers Lady Ponce
À la suite du drame, les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux. De nombreux fans et collègues artistes lui ont adressé des mots de soutien. Mais d’autres voix se sont élevées pour se réjouir de cette perte, évoquant un retour de bâton. Certains internautes accusent la star d’arrogance, la tenant pour responsable de son malheur, comme si c’était un sort.
Lady Ponce, elle, garde la tête haute. « Faites du bien autour de vous. Moi, mon bien que je fais aux autres a toujours été ma clé du paradis », écrit-elle. Quant aux causes de l’incendie, elles restent à ce jour inconnues.
Même si le choc est grand, Lady Ponce ne compte pas baisser les bras. Portée par l’amour de ses fans, de sa famille et de ses amis, elle voit déjà au-delà des ruines. « Vous êtes mon moteur turbo », écrit-elle à ses soutiens. Dans l’épreuve, la petite sœur nationale montre encore une fois qu’elle sait transformer la douleur en force.
