Faut-il échanger du s@xe contre de la visibilité au Cameroun ? C’est la question que se posent les internautes depuis quelques heures. Dans le paysage médiatique camerounais, une affaire fait grand bruit depuis le mardi 18 juillet 2023. Poumpoum, une jeune créatrice de contenus sur les réseaux sociaux, a soulevé une question qui suscite de vives réactions sur la toile.
Un fait qui devient récurrent
La plainte de Poumpoum est apparue dans une publication sur sa page, où elle dénonce le fait qu’au Cameroun, obtenir de la visibilité sur les réseaux sociaux nécessite souvent de passer par des compromis s@xuels. Selon ses dires, elle aurait demandé de l’aide à une personne influente pour augmenter sa visibilité en ligne, mais cette dernière aurait exigé des faveurs sexuelles en échange. Révoltée par ce comportement inapproprié, Poumpoum a décidé de rendre publique cette situation déplorable. « Ici au Camer pour avoir de la visibilité il faut livrer ton s@xe mais pourquoi ? Pourquoi ne pas aider sans rien demander en retour », a-t-elle écrit.
Cependant, les réactions sur la toile sont mitigées. Certains internautes critiquent sévèrement la jeune créatrice de contenus, affirmant qu’elle aurait dû travailler dur pour obtenir de la visibilité plutôt que de mendier des faveurs.
Toutefois, il est important de noter que le cas de Poumpoum est loin d’être isolé au Cameroun. De nombreuses femmes se plaignent régulièrement de cette situation où la visibilité et les opportunités sont souvent conditionnées à des demandes de nature s@xuelle. Ce phénomène témoigne des profondes inégalités de genre qui persistent dans le pays et révèle les difficultés auxquelles les femmes camerounaises sont confrontées pour accéder à des espaces médiatiques influents.
Alors que d’autres tentent de faire des rapprochements en lien avec sa publication,
