La star française de football, Kylian Mbappé a attaqué l’influenceur et fervent supporter marseillais, Mohamed Henni en justice. Ce dernier, connu pour ses critiques humoristiques et ses vidéos virales, a récemment lancé sa propre marque de kebab, incluant dans ses descriptions de produits des références directes à des figures du football, dont Kylian Mbappé. La description d’un kebab « aussi rond que le crâne de Mbappé » a déclenché une mise en demeure de la part de la société KMA, gestionnaire des droits de l’attaquant.
La célébrité de Kylian Mbappé utilisée à des fins de publicité
Le 14 février, Mohamed Henni a dévoilé sa nouvelle entreprise culinaire, proposant une gamme de kebabs avec des descriptions pour le moins originales. Parmi elles, une référence humoristique à Dimitri Payet et une autre, plus controversée, comparant la forme du pain à celle du crâne de Kylian Mbappé. Cette dernière a rapidement attiré l’attention de la société KMA, qui a vu dans cette utilisation du nom de Mbappé une atteinte potentielle aux droits d’image du joueur. La réaction ne s’est pas fait attendre : une mise en demeure a été envoyée à Henni, exigeant la suppression de toute mention du nom de Kylian Mbappé dans ses produits ou descriptions.
La situation soulève des questions importantes sur les limites de l’humour et de la liberté d’expression dans le contexte commercial, ainsi que sur la protection des droits d’image des personnalités publiques.
Entre humour et droit à l’image : une ligne fine
La réaction de Mohamed Henni à la mise en demeure ne s’est pas fait attendre. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, l’influenceur exprime son incompréhension et son désarroi face à l’action en justice de Mbappé. Se présentant comme un simple fan faisant de l’humour, Henni se dit « anéanti » par la tournure des événements, tout en questionnant l’importance accordée à sa plaisanterie par un joueur de la stature de Kylian Mbappé. « Mbappé m’attaque en justice, je suis anéanti. Je ne pensais pas qu’un joueur à ce niveau avait le temps de penser à moi. (…) Il a pris du temps et de l’argent pour s’attaquer à moi. Je ne fais de mal à personne, je fais de l’humour Tu n’as pas honte, tu n’as que ça à faire ? M’attaquer en justice, porte plainte contre moi pour ça, pour trois fois rien ? Je tombe de très haut. (…) Là, je tombe d’un gratte-ciel. Il n’a pas de figure. », a déclaré Mohamed Henni.