Depuis ce jeudi, le nom de KS Bloom est au centre d’une vive polémique. En cause, son titre « Léo Sama », dont la sortie avait déjà divisé les mélomanes, il y a quelques mois. Ce 3 avril 2025, l’artiste ivoirien a ravivé le feu, avec l’utilisation de l’image de DJ Arafat, suscitant une vague d’indignation. Pour beaucoup, c’est la provocation de trop, et certains dénoncent une manœuvre désespérée pour relancer sa visibilité.
Le tease de KS Bloom dérange
Tout a commencé avec la sortie de « Léo Sama », il y a cinq mois. Le morceau avait immédiatement suscité des interrogations, notamment du côté des fans de DJ Arafat, surnommés la Chine populaire. Pour eux, il était évident que le personnage évoqué dans le morceau n’était autre que leur idole disparue. Ks Bloom avait alors nié, assurant qu’il ne faisait référence à personne en particulier.
Mais ce jeudi 3 avril, coup de théâtre. Sur ses réseaux, Ks Bloom publie une image où DJ Arafat apparaît au cœur d’une foule en liesse, générée par intelligence artificielle. Cette mise en scène annonce officiellement la sortie du clip de « Léo Sama » pour le 7 avril. Pour les fans d’Arafat, cette utilisation posthume de son image est non seulement irrespectueuse, mais aussi blessante. Ils accusent le chantre d’instrumentaliser la mémoire de l’artiste défunt pour créer le buzz.
Une levée de boucliers générale
Les réactions n’ont pas tardé. De nombreux internautes, anonymes comme célébrités ivoiriennes, ont condamné l’initiative. « KS Bloom, Frangin tu peux faire ça autrement. C’est abusé », a écrit Bebi Philip sur sa page Facebook. Certains parlent d’un « buzz malsain », d’autres appellent carrément au boycott du morceau. « Utiliser un mort pour faire parler de soi, c’est honteux », peut-on lire parmi les nombreux commentaires révoltés.
Tina Glamour, mère de DJ Arafat, connue pour défendre ardemment la mémoire de son fils, ne va sans doute pas tarder à répondre. Et beaucoup craignent que sa réaction n’embrase encore davantage l’affaire. Alors que la date du 7 avril approche, Ks Bloom reste silencieux face à la tempête. La question reste ouverte : peut-on tout se permettre au nom de l’art et du buzz ? Notons qu’actuellement, KS Bloom a supprimé la vidéo incriminée.
