Gabon : arrestation de Noureddin Bongo, le fils du président déchu ainsi que plusieurs autres personnalités

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Gabon : arrestation de Noureddin Bongo, le fils du président déchu ainsi que plusieurs autres personnalités

Noureddin Bongo Valentin, fils du président déchu Ali Bongo, a été arrêté avec plusieurs autres personnalités clés du régime renversé. C’est à travers un deuxième communiqué que militaires, auteurs du putsch ont annoncé les arrestations.

Quid des arrestations

L’arrestation de Noureddin Bongo s’inscrit dans une série d’arrestations qui ont suivi le coup d’État militaire au Gabon. Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet de M. Bongo, Mohamed Ali Saliou, son directeur de cabinet adjoint, Abdul Hosseini, un autre conseiller de la présidence, et Jessye Ella Ekogha, conseiller spécial et porte-parole de la présidence, ont également été arrêtés. Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusations notamment pour « haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de stupéfiants », a précisé le porte-parole des militaires.

La réaction de la France et de la Russie

Outre les arrestations, notons que la France, un allié historique du Gabon, a rapidement condamné le coup d’État militaire. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement français, a déclaré que la France « surveille avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation » et « réaffirme son souhait que le résultat de l’élection, lorsqu’il sera connu, puisse être respecté ».

De son côté, la Russie a également exprimé sa préoccupation. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que « la situation au Gabon est un sujet de profonde préoccupation » pour la Russie.

Pendant ce temps, celui qui est annoncé comme le nouvel homme fort du Gabon, le commandant en chef depuis deux ans de la Garde Républicaine, le général Clotaire Oligui, reçoit déjà des soutiens, mais aussi des avertissements.

« Le général et frère Brice Oligui Nguema, patron de la garde républicaine, est l’homme fort du coup d’Etat. Il sera sans aucun doute celui qui conduira la transition qui durera probablement entre 2 et 3 ans d’après nos sources. Nous l’encourageons à suivre les pas du Mali, du Niger et du Burkina Faso et surtout à ÉCOUTER LES DÉSIRS DU PEUPLE. Qu’il soit un Ibrahim Traoré ou un Assimi Goita. Pas un Damiba », a tweeté le panafricaniste Kemi Séba.

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