Comme dans d’autres pays, à l’approche des fêtes de fin d’année, l’insécurité gagne de plus en plus les grandes villes. C’est sans doute la situation que vivent les populations de Daoula au Cameroun. La chanteuse Mani Bella dénonce le phénomène.
Mani Bella invite les autorités camerounaises à agir
« L’augmentation du prix des denrées alimentaires. Et maintenant, les microbes ! Des groupes de petits jeunes qui détruisent tout sur leur passage ! Ils pillent, et agressent des citoyens avec des armes blanches en pleine journée dans les rues de Douala au Cameroun ! », a dénoncé Mani Bella sur ses réseaux sociaux.
Pour la chanteuse, il faut que cette insécurité prenne fin. « Non… Nous, Camerounais ne méritons pas ça ! Chères autorités, nous voulons au moins être en sécurité dans notre pays. Ne laissez pas ce phénomène grandir svp. Agissez avec sévérité et fermeté ! Svp. Courage Douala. Que l’Éternel nous protège tous des fléaux de cette fin d’année ».
Beaucoup de personnes ont soutenu Mani Bella. « Nous ne méritons vraiment pas ça ! Si on doit déjà être en insécurité dans notre pays il y a problème ! Arrêtons de concentrer nos énergies sur des plateaux télé avec d’éternels débats et agissons pour le peuple », a écrit un internaute. « Vraiment l’artiste, tu as raison. La seule chose qui nous reste dans ce pays est la sécurité, si on la perd ça vaut plus la peine », a ajouté un autre. Certains ont même raconté des cas de braquage dont ont été victimes leurs proches récemment.
Dans cette foulée, d’autres internautes estiment que c’est une fausse alerte. Selon eux, Daoula, encore moins le Cameroun ne vit pas ce problème d’insécurité évoqué par Mani Bella. « Personne à Douala n’est capable d’affirmer qu’il a vu un groupe armé agresser les populations », a réagi un internaute. Un autre va plus loin pour commenter « il n’y a rien, c’est juste une mise en scène de déstabilisation de pouvoir ».
En effet, en début de semaine, certaines vidéos ont fait le tour des réseaux sociaux. On voit beaucoup de personnes qui courent. À travers quelques mots qui sortent de leurs cris, l’on pouvait comprendre qu’ils sont sous la menace des hors-la-loi.