La lutte contre l’incivisme routier se durcit au Burkina Faso. Le mardi 6 mai 2025, plus de 300 personnes ont été interpellées à Bobo-Dioulasso pour diverses infractions au code de la route. Les contrevenants, arrêtés au cours d’une opération conjointe menée par les forces de défense et de sécurité (FDS), ont été condamnés à effectuer des travaux d’intérêt commun, notamment le curage de caniveaux. Une méthode dissuasive qui fait déjà parler d’elle, surtout avec la diffusion d’images montrant des étrangers également concernés.
Une opération musclée pour restaurer la discipline routière
Les infractions routières relevées au cours de cette journée sont multiples et concernent principalement le non-respect des feux tricolores, les acrobaties dangereuses sur la voie publique, ainsi que l’ignorance volontaire de panneaux de signalisation comme les « stop ». Ces comportements à risque mettent quotidiennement en danger la vie des usagers de la route dans la cité de Sya.
Face à cette situation, les autorités ont lancé une opération de répression combinée, mobilisant les FDS pour quadriller les axes stratégiques de la ville. Le bilan est éloquent : en une journée seulement, plus de 300 interpellations. Cette initiative marque une volonté claire de réinstaurer l’ordre et la responsabilité sur les routes, en instaurant une réponse directe, concrète et visible.
Des travaux d’intérêt commun comme peine corrective
Plutôt que des amendes ou de simples avertissements, les autorités ont opté pour une mesure pédagogique et utile : les contrevenants sont contraints à nettoyer l’espace public. Selon l’Agence d’Information du Burkina (AIB), environ 500 mètres de caniveaux ont déjà été curés depuis le lancement de l’opération. Un choix qui associe sanction, éducation citoyenne et amélioration de l’environnement urbain.
Sur les réseaux sociaux, les images de ces travaux circulent largement, alimentant les discussions. Fait marquant, plusieurs étrangers – Asiatiques et Européens – ont été également vus en train de participer aux travaux après avoir brûlé un feu rouge. Ces images contribuent à renforcer le message d’un traitement équitable et strict pour tous, sans distinction de nationalité ou de statut.
