Une affaire de proxénétisme secoue actuellement le Cameroun, mettant en cause l’homme d’affaires Hervé Bopda ainsi que plusieurs influenceuses, dont Nathalie Koah et Coco Emilia. Ces allégations ont été rendues publiques par le lanceur d’alerte N’zui Manto, suscitant une vague d’indignation et de réactions de la part des accusées.
Les accusations qui ébranlent le monde des influenceuses
L’affaire de proxénétisme qui défraie la chronique au Cameroun implique plusieurs personnalités, dont Nathalie Koah et Coco Emilia. Selon les témoignages, environ 50 victimes auraient dénoncé des activités illégales, pointant du doigt ces influenceuses renommées. Une jeune femme de 19 ans, en larmes lors d’une émission, a révélé avoir été forcée à participer à un ménage à trois avec Nathalie Koah et un homme lors d’une cérémonie à Buea.
La victime, recrutée pour le mannequinat sur les réseaux sociaux, aurait subi des contraintes et des malaises lors de ces activités. Des allégations de paiement de 500 millions de Francs CFA ont également émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques qui choquent l’opinion publique.
Vives réactions de Nathalie Koah et Coco Emilia
Face à ces accusations graves, Nathalie Koah a pris la parole en premier lieu sur sa page Facebook, exprimant son indignation et appelant à la présentation de preuves tangibles. La principale accusée a nié toute implication dans des activités de proxénétisme et a insisté sur le besoin de clarté. Ses détracteurs sont exhortés à fournir des éléments probants étayant les allégations formulées.
Coco Emilia a suivi le pas, réfutant catégoriquement toute participation à des pratiques illégales. Dans une déclaration, elle a souligné qu’elle n’a jamais encouragé la prostitution ou le proxénétisme. La jeune femme a appelé toute personne détenant des preuves à les rendre publiques, affirmant son éloignement du monde du showbiz et des réseaux sociaux. Elle a également plaidé pour le respect de sa vie privée actuelle.
Tandis que certains expriment leur soutien aux victimes présumées et réclament justice, d’autres appellent à la prudence et à la présomption d’innocence jusqu’à ce que des preuves concrètes soient présentées.
Les réactions de Nathalie Koah et Coco Emilia, bien qu’exprimant le rejet des accusations, soulèvent également des questions sur la culture de la célébrité et du paraître. Les influenceuses sont souvent perçues comme des modèles, et ces allégations ébranlent cette image idéalisée.