Au Bénin, à la Marine, un de ses propres membres était conduit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les accusations portées contre ce soldat révèlent un sombre épisode d’escroquerie, plongeant la communauté militaire dans une affaire délicate évaluée à 26 millions de francs CFA.
Détails des faits d’escroquerie au sein de la Marine
Au cœur de cette affaire se trouve un militaire de la Marine, maintenant devant justice pour une prétendue escroquerie. Selon les éléments dévoilés lors du procès du jeudi 7 décembre, le soldat en question est accusé d’avoir trompé un collègue en lui faisant miroiter l’obtention d’une bourse académique de stage, pour une promotion professionnelle.
La victime, confiante en la parole de son collègue, s’est trouvée embarquée dans un plan bien orchestré. Pour financer cette opportunité en or, elle a emprunté la somme de 26 millions de francs CFA à sa mère. Il aurait affirmé que cet emprunt servirait à financer une opération de commercialisation de maïs.
Les rebondissements au procès
Lors du procès du 7 décembre, le ministère public a pris a demandé à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) de se déclarer incompétente dans cette affaire et de renvoyer le dossier en instruction. Cette demande soulève des questions sur la complexité de l’affaire et sur les éventuelles ramifications qui pourraient dépasser le cadre de la juridiction habituelle. Suite à cette requête du ministère public, le juge en charge de l’affaire a décidé de renvoyer le dossier au 29 février 2024 pour délibérer sur la question de compétence.