Au Bénin, le principal parti d’opposition, Les Démocrates, a lancé une alerte poignante dans un communiqué en date du lundi 12 février 2024. Des informations inquiétantes ont émergé, suggérant des projets d’assassinats visant plusieurs responsables du parti. Ces allégations graves ont jeté une ombre sombre sur la scène politique du pays. Dans le compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février 2024, le Secrétaire adjoint du gouvernement, porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur le sujet.
L’ancien président Boni Yayi et ses collaborateurs en danger ?
Le communiqué émanant du parti Les Démocrates et signé par l’ancien député Guy Mitokpè, secrétaire à la communication du parti, expose des détails troublants sur des projets macabres en cours de planification. Parmi eux, des meurtres prévus qui cibleraient le président du parti et d’autres personnalités clés. L’annonce évoque également des soupçons de surveillance financière étroite et injustifiée des comptes de certains responsables du parti. Le parti indique, tout en prenant l’opinion publique à témoin, souligne que la résolution des problèmes du pays ne peut découler de la violence, mais plutôt d’un dialogue politique concerté.
L’opacité des allégations
Le communiqué suscite des interrogatoires en ne révélant ni l’origine des soupçons d’assassinats ni les noms des principaux suspects. Cette opacité soulève des doutes quant à la crédibilité des allégations, alimentant également les spéculations au sein de la population et de la communauté internationale.
Dans la foulée, le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant, ancien parti de Boni Yayi, demande au Procureur de la République de se saisir de cette affaire afin d’éclairer l’opinion publique.
Dans un point de presse du Conseil des ministres de ce mercredi 14 février 2024, Secrétaire adjoint du gouvernement, porte-parole du gouvernement a abordé le sujet. Il indique qu’il s’agit sans doute d’une histoire inventée pour distraire l’opinion publique. « Les pratiques que le parti est en train d’épingler, ne sont pas les pratiques du président Patrice Talon et de son gouvernement », a-t-il déclaré.