La nouvelle du décès d’Alexeï Navalny, l’opposant russe emblématique, survenu le vendredi 16 février 2024, a suscité une profonde indignation à travers le monde. Face à cette tragédie, l’opposant béninois Frédéric Joël Aïvo, incarcéré dans la prison civile de Cotonou, a exprimé publiquement sa réaction, soulignant l’injustice du sort réservé à Navalny et rendant hommage à son combat pour la liberté et la démocratie.
Le chagrin de Joël Aïvo depuis les murs de la prison
Depuis sa cellule à la prison civile de Cotonou, le professeur Joël Aïvo a pris la parole à travers un post poignant sur sa page Facebook. Il a dénoncé avec force les conditions qui ont conduit à la mort d’Alexeï Navalny, décrivant un destin tragique pour celui qui a été empoisonné, arrêté, emprisonné et persécuté pour ses idéaux. « Il s’appelait Alexeï Navalny. Empoisonné, arrêté, emprisonné, condamné, persécuté en prison et finalement mort pour ses idées. Personne ne mérite ça. Je suis consterné par un sort si cruel. J’ai une pensée pour sa famille et prie pour le repos de son âme », a écrit avec émotion l’opposant béninois.
La mort d’Alexeï Navalny a déclenché une vague de condamnations à l’échelle internationale, mettant en lumière le combat mené par l’opposant russe contre le régime de Vladimir Poutine. Les dirigeants occidentaux ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme un acte de répression politique. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré sur X : « Alexeï Navalny a payé de sa vie sa résistance à un système d’oppression. Sa mort en colonie pénitentiaire nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine ». De son côté, le président du Conseil européen, Charles Michel, a souligné que le « régime russe » est « seul responsable de la mort tragique » d’Alexeï Navalny. Il a également salué le courage et la détermination de Navalny dans sa lutte pour la démocratie.