Yemi Alade a fait des déclarations fortes sur les dessous du showbiz africain. L’artiste affirme que son refus de céder aux avancées sexuelles lui a coûté de nombreuses récompenses et opportunités. Une prise de parole rare, qui soulève de sérieuses questions sur l’éthique dans l’industrie musicale.
Yemi Alade refuse les compromis malgré les pressions
Yemi Alade ne mâche pas ses mots. Dans une récente interview, elle déclare : « À une époque, tout le monde voulait coucher avec moi. On me disait : « Yemi, si tu ne fais pas cela, tu n’auras pas cela. » ». La chanteuse explique que ces propositions indécentes venaient de personnes influentes du milieu, prêtes à troquer des opportunités contre des faveurs sexuelles.
Elle poursuit : « En refusant de me compromettre à des fins lucratives, j’ai automatiquement vu de nombreuses opportunités m’échapper. On m’a véritablement fermé plusieurs portes ». Pour Yemi Alade, le choix était clair : préserver sa dignité, même si cela signifie ne pas obtenir les plus prestigieuses distinctions.
Le succès sans récompense : une injustice pour Yemi Alade
Malgré ce boycott, Yemi Alade reste l’une des artistes africaines les plus suivies sur les réseaux sociaux. « Je suis heureuse, car j’ai ma dignité, ma vie, je gagne suffisamment d’argent et, surtout, j’ai des fans qui m’adorent énormément », affirme-t-elle avec fierté.
Celle qui a su imposer sa culture dans ses clips constate tout de même un traitement inégal. Alors que Tems a remporté un Grammy et qu’Ayra Starr a signé avec Coca-Cola, Yemi Alade peine à être reconnue à sa juste valeur sur la scène internationale. Un constat amer, mais qu’elle affronte avec la tête haute. Yemi Alade ne cherche plus à plaire aux jurys, mais à rester fidèle à elle-même. Son parcours prouve qu’il est possible de réussir sans vendre son âme. Et en dénonçant ces pratiques, elle ouvre la voie à un débat nécessaire sur l’intégrité dans le milieu artistique africain.
