Dans une décision qui a suscité de vives discussions sur les réseaux sociaux, l’Université Catholique de Bukavu (UCB) en République démocratique du Congo a récemment émis une directive singulière. Selon cette nouvelle règle, les étudiants en fin de parcours devront se faire accompagner par leur partenaire lors des cérémonies de soutenances. Cette mesure, n’a pas encore été officiellement démentie par l’université.
Les raisons derrière cette initiative audacieuse
La directive de l’UCB de la RDC, datée du 22 août 2023, selon le communiqué qui circule sur la toile depuis ce mercredi, a été mise en place pour deux raisons principales. La première est la garantie d’une meilleure sécurité lors des événements universitaires. Sans doute selon les responsables de cette université, en ayant un partenaire à leurs côtés, les étudiants pourraient se sentir plus en sécurité, ce qui pourrait également dissuader toute forme de violence ou de harcèlement. La deuxième raison est la promotion des valeurs familiales. L’université veut souligner l’importance des liens familiaux dans la réussite académique des étudiants. Par cette initiative, l’UCB cherche à instaurer un environnement plus rassurant pour les étudiants tout en mettant en avant l’importance de la famille dans leur épanouissement personnel et académique.
Les répercussions et le débat public
Depuis la circulation du communiqué, aucun démenti formel de l’université n’est sorti, ce qui a alimenté de nombreuses discussions en ligne. Si l’Université Catholique de Bukavu adoptait effectivement cette directive, cela marquerait un tournant historique dans le domaine de l’éducation en Afrique et peut-être même dans le monde. Une telle initiative serait la première de son genre et soulève plusieurs questions éthiques et pratiques. D’une part, elle pourrait être perçue comme une intrusion dans la vie privée des étudiants. D’autre part, elle pourrait également être saluée comme une tentative innovante de renforcer les liens communautaires et familiaux, des éléments souvent considérés comme essentiels dans les cultures africaines.
La directive de l’Université Catholique de Bukavu est sans aucun doute audacieuse et a le potentiel de changer la façon dont nous percevons le rôle de l’éducation et de la famille dans la société. Quoi qu’il en soit, cette mesure a déjà réussi à provoquer un débat public, ce qui en soi est un pas vers une meilleure compréhension des enjeux complexes qui entourent l’éducation et les relations familiales en Afrique et au-delà.
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