Depuis de nombreuses années, Neymar, la superstar depuis le football brésilien, est au centre de nombreuses critiques concernant ses chutes spectaculaires sur le terrain. La dernière attaque en date provient d’une joueuse allemande, Sophia Kleinherne, qui n’a pas hésité à pointer du doigt ce comportement controversé. En tant que défenseure de l’équipe nationale féminine de football allemande et participante au Mondial 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande, Kleinherne exprime ouvertement son désaccord avec les simulations envisagées dans le football masculin, et cite Neymar comme exemple.
Une joueuse brise le silence sur un comportement de Neymar
Sophia Kleinherne, jeune joueuse talentueuse âgée de 23 ans, représente fièrement l’équipe nationale féminine de football allemande et joue pour l’Eintracht Francfort. Alors que le Mondial 2023 bat son plein, elle s’est démarquée non seulement par ses performances sur le terrain, mais aussi par ses déclarations courageuses en dehors du jeu. Dans une entrevue accordée au magazine Playboy, Kleinherne a abordé le thème délicat des simulations dans le football, présenté la différence de comportement entre les joueurs masculins et féminins.
Au cours de l’interview, Sophia Kleinherne explique sa vision sur les simulations dans le football féminin et masculin. Selon elle, les joueuses ont tendance à être moins enclines à exagérer les fautes et à simuler des blessures pour obtenir des avantages sur le terrain. Elle affirme que ces pratiques ne sont pas aussi courantes dans le football féminin, et qu’elle ne connaît pas de joueuse équivalente à Neymar, célèbre pour ses réactions parfois exagérées face aux contacts physiques.
La joueuse allemande ne critique pas seulement le comportement de Neymar, mais elle souligne aussi l’impact négatif que cela peut avoir sur l’image du football. Les simulations et les chutes excessives ternissent l’intégrité du jeu et dévalorisent les véritables efforts des joueurs et des joueuses sur le terrain. En prenant l’exemple de la star du Paris Saint-Germain, Kleinherne s’interroge sur la nécessité de tels agissements et appelle à une plus grande responsabilité de la part des joueurs de renommée internationale. « Je crois que nous n’en faisons pas toujours autant dans certaines situations. Je ne connais pas Neymar au féminin. Je ne connais par exemple aucune joueuse qui reste allongée deux ou trois minutes », a-t-elle déclaré.
En se concentrant sur le Mondial 2023, la défenseure allemande exprime sa fierté de représenter son pays et de participer à cet événement mondial. Pour elle, le football féminin est en constante progression, gagnant en visibilité et en reconnaissance. Cependant, malgré les avancées, elle déplore le fait que certains comportements du football masculin continuent d’influencer négativement le jeu féminin.
Sophia Kleinherne n’est pas la première à critiquer Neymar pour ses simulations. De nombreux experts et fans de football ont déjà exprimé leur désapprobation face à ces actions jugées peu sportives. Certains vont jusqu’à réclamer des sanctions plus strictes pour dissuader les joueurs de simuler des blessures. Cette polémique récurrente soulève la question de l’éthique dans le sport et de la nécessité pour les joueurs de donner l’exemple, surtout lorsque leur influence est considérable, tant sur le terrain qu’en dehors.