Après sa libération, le jeune influenceur ivoirien Lionel PCS s’est exprimé publiquement pour la première fois depuis son incarcération, en adressant un message personnel et chargé d’émotion à Apoutchou National. Une prise de parole rare qui lève le voile sur une fraternité forgée dans l’épreuve.
Une reconnaissance intime, loin des projecteurs
Depuis leur arrestation conjointe en 2024, à la suite d’un live controversé d’Apoutchou National exposant des liasses de billets, les deux jeunes hommes ont gardé le silence sur les réseaux. Mais ce 27 juin 2025, Lionel PCS, fraîchement libéré, a publié un message touchant, à la fois personnel et discret, à l’adresse de son ancien co-détenu.
« La vie nous a mis à rude épreuve, mais elle nous a surtout enseigné des leçons essentielles. Aujourd’hui, on ressort de tout ça avec plus de maturité, de sagesse… et une bonne dose d’humilité », écrit-il. Un message qui, sans jamais nommer précisément ce qu’ils ont traversé, évoque clairement les mois passés dans l’ombre.

Loin des buzz faciles, Lionel PCS opte pour un ton respectueux et digne. Il remercie Apoutchou pour ses efforts « que beaucoup ne verront jamais » et rappelle les liens tissés « dans le silence, dans l’obscurité, dans le froid ». Le genre de message qui ne parle qu’aux initiés, mais qui révèle l’existence d’un lien fort et intact entre les deux hommes.
Un respect intact malgré les critiques
Si Apoutchou National est sorti de prison en mars dernier, il n’a jamais repris ses activités sur les réseaux sociaux. Son silence alimente bien des rumeurs. De son côté, Lionel PCS semble prêt à revenir progressivement sur la scène numérique, comme en témoignent ses stories récentes.
Mais il reste lucide : « Les réseaux, c’est un autre combat. Les critiques fusent, les malentendus s’enchaînent. Et avec la visibilité viennent les attaques. » En soulignant cette réalité, il montre qu’il a pris du recul sur le fonctionnement parfois brutal de la notoriété numérique.
Malgré cela, il insiste sur ce qui, à ses yeux, compte le plus : « Ce qui reste entre nous deux, c’est le respect. Pas de façade, pas de faux-semblants. Même loin des projecteurs, ce respect-là est intact. » Une déclaration forte dans un monde d’apparences.
