Himra pensait offrir une soirée inoubliable à ses fans guinéens. Et il l’a fait… mais pas de la manière qu’il imaginait. Ce qui devait être un concert explosif s’est terminé dans une confusion totale. Des cris, des blessures, des sanctions : la nuit a dérapé. Que s’est-il vraiment passé ce samedi soir ?
Un concert sous haute tension, une fin cauchemardesque
Le concert de Himra, organisé ce samedi par la structure SUMMUM PROD, avait pourtant bien commencé. Mais très vite, la tension monte. Des fans en furie tentent d’accéder à la scène, la sécurité déborde, le chaos s’installe. Résultat : des blessés et d’importants dégâts matériels. Pour les autorités guinéennes, cette situation aurait pu être évitée avec une meilleure organisation.
L’Agence Guinéenne des Spectacles (AGS), visiblement choquée, a pris une décision ferme : la suspension immédiate de SUMMUM PROD de toute activité sur le territoire. En cause, un non-respect flagrant des normes de sécurité et l’absence de coordination avec les forces de l’ordre.
Des responsabilités pointées du doigt, Himra reste dans l’émotion
L’AGS ne mâche pas ses mots. Elle dénonce l’absence de réunions techniques avant l’événement, la mauvaise gestion des flux du public, et surtout le non-respect de la distance réglementaire entre la scène et les spectateurs. Des erreurs graves, selon elle, qui ont transformé une soirée musicale en scène de panique.
De son côté, Himra n’a pas condamné directement la situation. Fidèle à son image de rappeur proche de son public, il a publié un message chargé d’émotion sur Facebook : « C’est que de l’amour, rien d’autre ». Un message tendre, mais qui laisse planer le silence sur les véritables causes du drame.
