L’ex-président gabonais, Ali Bongo Ondimba, et sa famille ont été libérés après des négociations diplomatiques menées par le président angolais, João Lourenço. Le président en exercice de l’Union africaine a joué un rôle central dans cette libération, facilitant leur arrivée à Luanda, en Angola, le 16 mai.
Un rôle central de l’Angola dans la libération de la famille Bongo
L’Angola, sous la direction de son président João Lourenço, a pris des mesures diplomatiques concrètes pour obtenir la libération de l’ex-président Ali Bongo Ondimba et de ses proches. « À la suite des initiatives du président de la République d’Angola et président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, auprès du président Brice Oligui Nguema du Gabon, la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda », a déclaré la présidence angolaise. Ce geste diplomatique intervient après plusieurs mois d’incertitude pour la famille Bongo, qui avait été mise sous détention à la suite du coup d’État qui a renversé Ali Bongo en août 2023.
La décision de l’Angola de prendre en charge cette mission de médiation fait partie d’un effort plus large visant à restaurer l’ordre et la stabilité en Afrique centrale. Le rôle actif de João Lourenço, à la fois en tant que président du Gabon et en tant que président de l’Union africaine, est salué comme un exemple de leadership dans la gestion des crises politiques africaines.
Un signe de réconciliation régionale et de dialogue diplomatique
La libération de la famille Bongo a été perçue comme un acte de réconciliation régionale, montrant que l’Afrique peut résoudre ses crises internes à travers le dialogue et la diplomatie. Ce processus de médiation par le biais de João Lourenço a contribué à réduire les tensions entre le Gabon et ses voisins, renforçant ainsi les relations diplomatiques sur le continent.
En facilitant cette libération, l’Angola envoie un message clair aux autres nations africaines, démontrant que la coopération entre États peut aboutir à des solutions pacifiques aux crises politiques internes. Cette initiative montre également que l’Afrique peut se tourner vers ses propres leaders pour résoudre des problèmes complexes, plutôt que de dépendre uniquement des puissances extérieures.
