AccueilPeopleFatima Koné évincée ? La réforme qui bouscule les codes du Comici

Fatima Koné évincée ? La réforme qui bouscule les codes du Comici

Le Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) vient de rompre avec une tradition bien ancrée. Contrairement aux années précédentes, la Miss Côte d’Ivoire 2025, Fatima Koné, ne représentera pas automatiquement le pays à Miss Univers. Cette décision est le fruit d’une réforme structurelle lancée par le comité, qui entend revoir les critères de sélection pour le prestigieux concours international.

Une volonté de professionnalisation du parcours

Désormais, le choix de la représentante ivoirienne à Miss Univers ne se fera plus par défaut, mais au terme d’un processus rigoureux. Un « incubateur » sera mis en place pour accueillir et former plusieurs candidates, notamment d’anciennes Miss et dauphines issues des éditions précédentes. À l’issue de cette préparation, la candidate la plus apte et complète sera désignée pour représenter la Côte d’Ivoire sur la scène mondiale. Un changement de cap que Thierry Coffie, Secrétaire général du Comici, justifie par « l’exigence croissante des concours internationaux ».

Cette réforme vise un objectif clair : améliorer le niveau de la participation ivoirienne à Miss Univers. Finie la simple couronne nationale comme sésame. Désormais, les qualités attendues vont au-delà de la beauté. Il s’agit de sélectionner une candidate dotée d’un fort engagement social, d’une aisance médiatique et d’une compréhension fine des enjeux internationaux. L’image et la parole de la Miss Univers représentent un pays tout entier, et le Comici souhaite que la Côte d’Ivoire y brille avec professionnalisme et maturité.

Fatima Koné n’est pas exclue pour autant. En tant que Miss en titre, elle pourra intégrer l’incubateur et tenter de convaincre le jury par son parcours, sa motivation et sa performance. Mais elle devra désormais faire ses preuves, au même titre que ses aînées, certaines plus expérimentées et médiatiquement aguerries. Cette compétition interne s’annonce donc rude, mais potentiellement bénéfique pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire.

Une polémique qui agite les réseaux

Cette réforme suscite des réactions partagées. Si certains saluent l’audace d’un modèle plus méritocratique, d’autres dénoncent un manque de reconnaissance pour la Miss fraîchement élue. Pour eux, le titre de Miss Côte d’Ivoire devrait logiquement ouvrir les portes de Miss Univers, comme ce fut toujours le cas.

Le Comici semble vouloir inscrire ses concours dans une nouvelle dynamique : celle de l’excellence, de la rigueur et de la représentativité forte à l’international. Reste à savoir si cette méthode portera ses fruits. En attendant, Fatima Koné garde son trône national, mais devra se battre pour viser la scène mondiale. Un tournant décisif dans l’histoire des Miss en Côte d’Ivoire.

Roseline GOUNDJO
Roseline GOUNDJO
Je suis Roseline Goundjo, journaliste rédactrice et je trouve plaisir dans la culture, la musique, la lecture et les voyages. Partie des appréciations des interautes sur mes différents écrits sur des sujets relatifs à la société, le People et les relations internationales, j'ai pris l'engagement de toujours les satisfaire.
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