Une nouvelle démission secoue la FECAFOOT (Fédération camerounaise de football). Le secrétaire général adjoint, Benoît Angbwa, a décidé de se retirer, dénonçant un environnement de travail toxique. Cette défection relance les interrogations sur la gestion interne de l’équipe dirigeante autour de Samuel Eto’o.
Des tensions insoutenables derrière les murs de Tsinga
La Fédération camerounaise de football est une nouvelle fois secouée. Le 7 avril 2025, Benoît Ossoemeyang Angbwa, secrétaire général adjoint, a adressé une lettre de démission au président Samuel Eto’o. Dans ce courrier officiel, il évoque un climat professionnel devenu, selon ses mots, « exécrable » et incompatible avec l’exercice normal de ses fonctions. « C’est une décision mûrement réfléchie », insiste-t-il, pointant directement le comportement du secrétaire général actuel.
Dans sa lettre, l’ancien international camerounais accuse son supérieur hiérarchique de harcèlement moral et psychologique. « Propos méprisants et dévalorisants, restrictions excessives, agressivité verbale, refus de collaboration… », énumère-t-il. Ce climat délétère aurait rendu son quotidien impossible, malgré son engagement au sein de l’institution depuis sa nomination en novembre 2024.
Un revers de plus pour Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT
Cette démission de Benoit Angbwa intervient alors que Samuel Eto’o sort tout juste d’une série d’épreuves personnelles et institutionnelles. Déjà critiqué pour son mode de gestion jugé centralisé, le président de la FECAFOOT fait désormais face à une désolidarisation interne inquiétante. Le départ de Benoît Angbwa jette une lumière crue sur les dissensions qui couvent au sein du comité exécutif.
Angbwa, tout en remerciant Eto’o pour « les expériences professionnelles enrichissantes », ne cache pas sa frustration. Son départ résonne comme un signal d’alerte. Il n’est pas anodin, venant d’un proche du président, ex-joueur professionnel lui aussi, supposé incarner une nouvelle ère de rigueur et de transparence dans le football camerounais.
Cette nouvelle crise souligne la fragilité du climat au sein de la Fédération camerounaise de football. Le départ de Benoît Angbwa ne saurait être réduit à un simple désaccord personnel. Il révèle des fractures profondes et des pratiques internes qui, si elles ne sont pas corrigées, pourraient fragiliser davantage l’image de la Fédération et la vision portée par Samuel Eto’o.
