AccueilPeopleMusiqueCameroun : Mimie dit non aux cachets locaux, ses raisons

Cameroun : Mimie dit non aux cachets locaux, ses raisons

C’est une déclaration qui suscite autant d’admiration au Cameroun. La chanteuse Mimie a affirmé refuser de percevoir de l’argent pour des collaborations musicales avec ses compatriotes. Invitée sur le plateau de Balafon TV, elle a expliqué que sa démarche repose sur une volonté de solidarité et de valorisation de la scène musicale locale.

Entre patriotisme artistique et solidarité locale

Lors de l’émission, l’artiste a insisté sur un point qui lui tient à cœur : soutenir ses collègues camerounais sans attendre de contrepartie financière. « Quand un artiste du pays me propose de l’argent pour une collaboration, je n’accepte pas ça », a-t-elle déclaré avec fermeté. Pour elle, l’élément décisif reste la qualité du projet, pas l’argent : « Donne-moi la chanson, j’écoute. Si ça me parle, on y va. »

Sa position découle d’une conviction profonde : la musique camerounaise doit progresser grâce à une entraide sincère entre artistes. Dans un contexte où les défis sont nombreux pour émerger localement, elle estime que les collaborations devraient être des opportunités de croissance collective plutôt qu’un simple échange commercial.

Une autre vision avec les artistes internationaux

En revanche, la chanteuse adopte une tout autre posture quand il s’agit d’artistes internationaux. Selon elle, ces collaborations s’inscrivent dans une logique purement professionnelle et doivent être traitées comme des affaires : « Si c’est un artiste international, elle doit être milliardaire, là, je le prends, parce que c’est du business. » Ce traitement différencié entre collègues locaux et étrangers soulève des réactions contrastées.

Certains applaudissent son sens du patriotisme, tandis que d’autres estiment qu’un travail artistique mérite rémunération, quelle que soit l’origine du collaborateur. Néanmoins, son engagement, à faire “monter le 237” reflète une volonté forte de promouvoir la culture camerounaise sur la base de valeurs de fraternité et de coopération. Une position rare, mais assumée.

Roseline GOUNDJO
Roseline GOUNDJO
Je suis Roseline Goundjo, journaliste rédactrice et je trouve plaisir dans la culture, la musique, la lecture et les voyages. Partie des appréciations des interautes sur mes différents écrits sur des sujets relatifs à la société, le People et les relations internationales, j'ai pris l'engagement de toujours les satisfaire.
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