Face à la recrudescence de cambriolage dans la ville de Parakou, les forces de l’ordre du 2ᵉ arrondissement ont mené une opération d’envergure qui a permis de mettre hors d’état de nuire un réseau bien organisé de malfaiteurs. Grâce à la collaboration active des habitants et à une surveillance renforcée, plusieurs suspects ont été interpellés, et de nombreux objets volés ont été saisis.
Des actes en série repérés et neutralisés à Parakou
C’est à la suite de nombreuses plaintes que la police a mis en place un dispositif spécial pour identifier les auteurs des cambriolages qui semaient la panique dans certains quartiers de Parakou. La nuit du 14 au 15 mai a marqué un tournant : deux individus transportés par un complice ont cambriolé le bureau d’un technicien en électronique, emportant plusieurs téléphones, ordinateurs et accessoires électroniques.
Le lendemain, ces mêmes individus, opérant en journée comme taxi-moto, ont ciblé une boutique de téléphonie proche du campus universitaire. La nuit du 16 mai, trois complices ont tenté de dévaliser ce commerce, mais ont été surpris par des riverains. Cette tentative avortée a précipité leur chute. Selon la police républicaine, une patrouille motorisée alertée à temps a pu interpeller un des malfaiteurs, en possession d’un sac contenant des outils d’effraction, une machette, une cagoule, un fétiche et divers accessoires suspects.
Une riposte rapide qui porte ses fruits
Le samedi 17 mai, la police a poursuivi son action en procédant à une perquisition au domicile des suspects dans le quartier Camp-Dagbè. Trois autres membres du groupe y ont été arrêtés. Des objets potentiellement utilisés lors des cambriolages y ont été saisis : coupe-coupe, perruques, autre cagoule et fétiche. L’ensemble du matériel confirme l’organisation méthodique du groupe.
Lors de leur interrogatoire, les suspects sont passés aux aveux, facilitant la progression de l’enquête. Les autorités saluent la vigilance des habitants, sans laquelle cette opération n’aurait pu aboutir aussi rapidement. La synergie entre la population et les forces de l’ordre s’est révélée essentielle pour freiner les agissements de ce réseau.
